Au stade du ‘’Nid d’oiseau’’, une superstructure faite d’un enchevêtrement architectural de barres d’aciers, le pays le plus peuplé du monde a étalé sa culture multimillénaire et démontré sa parfaite maitrise des nouvelles technologies, le tout dans une ambiance bien assurée par des chorégraphes au génie altière et 91 000 spectateurs acquis à la cause du drapeau rouge.
Des tambours multiséculaires qui grésillent de lumières lasers, à l’allumage de la vasque olympique par Li Ning, auteur d’un tour de magie céleste, la Chine a ravi la vedette aux sceptiques.
D’abord ce fut le compte à rebours livré par des tambours lumineux qui, bien maitrisés par les batteurs, ont délivré des halos de lumières aux formes électroniques pou annoncer, dizaines de secondes après dizaines de secondes, l’approche du moment magique : le début du spectacle.
Submergée par un parfum de fierté lumineusement manifestée par les milliers de lampions, de drapelets et de battements des mains, la cérémonie d’ouverture a été marquée par une succession de tableaux.
Des femmes voltigeuses câblées qui invitent à un ballet aérien, avant de livrer la montée des anneaux lumineux, un drapeau remis par un groupe d’enfants et montée par des militaires, un hymne chanté à tue tête par de fervents spectateurs émues aux larmes, tout y est passé.
Vint enfin un ballet de danse traditionnelle où les contorsions des acteurs se confondent avec les arabesques qu’ils écrivent avec leur pied sur un espace lumineux doté de deux rouleaux aux extrémités donnant l’allure d’un des symboles ancien de la Chine : Le papyrus.
La symbolique du génie ancien d’une Chine désormais à l’avant-garde des exploits technologiques, fruit d’un autre trait de marque de l’empire, peut désormais s’exprimer avec des milliers d’apprenants dotés de tablettes de bois. Ceux-ci, à force de contorsions et d’un mouvement gymnique illustrant la persévérance dans la recherche du savoir, font place à l’esprit d’aventure et de conquête dans les tableaux suivants.
La force des pagaies, les jonques allant à la découverte de contrées océaniques, la force et la vigueur illustré par les la boxe Taiji et le kung fu, le tout sur fond d’une musique douce et de chants d’oiseaux a constitué le rappel du chemin parcouru par la Chine pour arriver au rêve et désormais côtoyer les étoiles.
Les cosmonautes qui montent au ciel à l’aide de câbles, suivi du regard par des enfants aux habits multicolores est l le dernier exercice empreint de modernité d’une Chine ponctuelle qui, une heure après les premiers sons de tambours, cède la place au défilé des 203 délégations sportives participants aux 29-ème olympiadfes.
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