Hier vendredi 27 janvier, le Conseil de sécurité de l’Onu s’est penché sur l’avenir de la Minusma. Au début de la séance, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Mali et chef de la MINUSMA El Ghassim Wane a fait un compte rendu de la situation dans ce pays sahélien. Il a aussi évoqué le rapport du Secrétaire général de l’Onu sur l’examen interne de la Minusma. Un rapport dans lequel Antonio Guterres dit clairement que le statu quo n’est pas une option.
« Des entraves croissantes à la Minusma »
Il fait des propositions qui ne font pas l’unanimité. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères du Mali trouve que celles-ci se limitent pour l’essentiel, à des variations du nombre de personnel de la Minusma ou sa transformation en une mission politique spéciale. Ce qui ne prend pas en « compte les attentes légitimes du peuple malien qui sont avant tout d’ordre sécuritaire». Son discours est soutenu par la Chine et la Russie. La France et le Royaume-Uni ont quant à eux dénoncé la présence du groupe Wagner au Mali.
Le Royaume-Uni a estimé qu’il était nécessaire d’examiner la relation entre la Minusma et les Forces maliennes d’autant plus que le pays sahélien abrite le personnel de sécurité étranger appartenant au groupe russe Wagner. « Cette présence est connue de tous et reconnue même par les autorités russes. Cette présence se traduit par des exactions régulières contre les populations civiles maliennes et par des entraves croissantes à la Minusma. Cela n’est pas acceptable » a appuyé Estelle Feriaud, représentante de la France à l’Onu.
Les FAMA ont « démontré qu’elles étaient capables d’obtenir des résultats »
La Russie qui était clairement indexée a dénoncé « les approches néocoloniales occidentales », qui combinées à l’absence de résultats tangibles dans la stabilisation du Mali après de nombreuses années de présence militaire, expliquent le fait que les Maliens aient décidé de trouver de nouveaux partenaires. Elle a félicité les Forces Armées Maliennes (FAMA) qui malgré le contexte sécuritaire très difficile, ont « démontré ces derniers mois qu’elles étaient capables d’obtenir des résultats ».
Moscou a ensuite appelé à une assistance efficace aux autorités maliennes pour assurer la sécurité et poursuivre une politique équilibrée. « C’est dans notre intérêt commun » assure la Russie. Pour elle, sans efforts collectifs, il sera « très difficile de parvenir à une paix et une stabilité durables dans toute la région saharo-sahélienne, laquelle ne parvient toujours pas à surmonter les défis provoqués par l’intervention occidentale illégale de 2011 en Libye ». Moscou invitera enfin les États de la région à adopter une position véritablement indépendante sur la base du principe des « solutions africaines aux problèmes africains ».
« Des entraves croissantes à la Minusma »
Il fait des propositions qui ne font pas l’unanimité. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères du Mali trouve que celles-ci se limitent pour l’essentiel, à des variations du nombre de personnel de la Minusma ou sa transformation en une mission politique spéciale. Ce qui ne prend pas en « compte les attentes légitimes du peuple malien qui sont avant tout d’ordre sécuritaire». Son discours est soutenu par la Chine et la Russie. La France et le Royaume-Uni ont quant à eux dénoncé la présence du groupe Wagner au Mali.
Le Royaume-Uni a estimé qu’il était nécessaire d’examiner la relation entre la Minusma et les Forces maliennes d’autant plus que le pays sahélien abrite le personnel de sécurité étranger appartenant au groupe russe Wagner. « Cette présence est connue de tous et reconnue même par les autorités russes. Cette présence se traduit par des exactions régulières contre les populations civiles maliennes et par des entraves croissantes à la Minusma. Cela n’est pas acceptable » a appuyé Estelle Feriaud, représentante de la France à l’Onu.
Les FAMA ont « démontré qu’elles étaient capables d’obtenir des résultats »
La Russie qui était clairement indexée a dénoncé « les approches néocoloniales occidentales », qui combinées à l’absence de résultats tangibles dans la stabilisation du Mali après de nombreuses années de présence militaire, expliquent le fait que les Maliens aient décidé de trouver de nouveaux partenaires. Elle a félicité les Forces Armées Maliennes (FAMA) qui malgré le contexte sécuritaire très difficile, ont « démontré ces derniers mois qu’elles étaient capables d’obtenir des résultats ».
Moscou a ensuite appelé à une assistance efficace aux autorités maliennes pour assurer la sécurité et poursuivre une politique équilibrée. « C’est dans notre intérêt commun » assure la Russie. Pour elle, sans efforts collectifs, il sera « très difficile de parvenir à une paix et une stabilité durables dans toute la région saharo-sahélienne, laquelle ne parvient toujours pas à surmonter les défis provoqués par l’intervention occidentale illégale de 2011 en Libye ». Moscou invitera enfin les États de la région à adopter une position véritablement indépendante sur la base du principe des « solutions africaines aux problèmes africains ».
7 Commentaires
Prudencd
En Janvier, 2023 (20:02 PM)France Dégage
En Janvier, 2023 (01:30 AM)Le Roi Biton De Segou
En Janvier, 2023 (01:59 AM)Mustapha Hihihihihihii
En Janvier, 2023 (10:04 AM)Salut
En Janvier, 2023 (12:13 PM)