
Le patron de China Telecom, l'un des trois principaux opérateurs de télécommunications de Chine, a démissionné, a annoncé l'entreprise mercredi, trois jours après l'annonce officielle de son placement sous enquête pour corruption.
Chang Xiaobing a quitté ses postes de président, PDG et directeur exécutif, selon un communiqué de China Telecom publié à la Bourse de Hong Kong, où est cotée l'entreprise.
Le gendarme interne du Parti communiste chinois (PCC), la Commission centrale d'inspection disciplinaire, avait annoncé dimanche que M. Chang, 58 ans, faisait l'objet d'une enquête pour "graves violations de la discipline", un euphémisme couramment utilisé en Chine dans les affaires de corruption.
Chang Xiaobing a quitté ses postes de président, PDG et directeur exécutif, selon un communiqué de China Telecom publié à la Bourse de Hong Kong, où est cotée l'entreprise.
Le gendarme interne du Parti communiste chinois (PCC), la Commission centrale d'inspection disciplinaire, avait annoncé dimanche que M. Chang, 58 ans, faisait l'objet d'une enquête pour "graves violations de la discipline", un euphémisme couramment utilisé en Chine dans les affaires de corruption.
Le magazine des affaires Caixin avait rapporté que Chang Xiaobing était déjà en détention et que ses "problèmes" étaient liés à son passage à la tête de China Unicom, le deuxième opérateur du pays.
Ancien président d'Unicom, il avait rejoint China Telecom en septembre.
Argent et sexe en contrepartie
"Des dirigeants de China Unicom ont accepté de l'argent et du sexe en contrepartie d'interventions sur des dossiers comme des négociations de contrats avec des fournisseurs ou des promotions", a écrit le magazine, qui n'a pas précisé si M. Chang était ou non impliqué personnellement. L'action de China Telecom avait chuté de plus de 1% à la clôture mercredi.
Les autorités chinoises mènent une vaste campagne anticorruption aussi bien dans les rangs du Parti communiste que dans les milieux d'affaires depuis l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2013.
Elles ont notamment concentré leurs efforts vers les groupes publics des secteurs de l'énergie, de l'automobile et de l'aéronautique.
Ancien président d'Unicom, il avait rejoint China Telecom en septembre.
Argent et sexe en contrepartie
"Des dirigeants de China Unicom ont accepté de l'argent et du sexe en contrepartie d'interventions sur des dossiers comme des négociations de contrats avec des fournisseurs ou des promotions", a écrit le magazine, qui n'a pas précisé si M. Chang était ou non impliqué personnellement. L'action de China Telecom avait chuté de plus de 1% à la clôture mercredi.
Les autorités chinoises mènent une vaste campagne anticorruption aussi bien dans les rangs du Parti communiste que dans les milieux d'affaires depuis l'arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2013.
Elles ont notamment concentré leurs efforts vers les groupes publics des secteurs de l'énergie, de l'automobile et de l'aéronautique.
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