La Corée du Nord a proposé aux États-Unis samedi 20 novembre de conduire une enquête conjointe sur la cyberattaque qui a visé le groupe cinématographique Sony. Les autorités nord-coréennes se disent la cible de calomnies de la part de Washington. Sony, en plus d’avoir été piraté, a subi des menaces qui ont conduit à la déprogrammation de L'interview qui tue, une satire du régime nord-coréen.
Avec notre correspondante à Séoul, Marine Vidal
L’agence centrale de presse nord-coréenne proteste dans un communiqué publié samedi matin. Le message est limpide : ce n’est pas nous. Et pourtant, pour le FBI, le piratage des mails de Sony vient bien de Pyongyang. L’information a été d’ailleurs publiée hier dans un communiqué.
Pyongyang prend la parole et parle de diffamation. « Nous pouvons prouver que cet incident n’a rien à voir avec nous », affirme le régime. La solution proposée par la Corée du Nord est donc une enquête conjointe avec les États-Unis. Et de préciser que si Washington refusait, il faudrait se préparer à de lourdes conséquences.
Pour l’instant, on ne sait vraiment qu’une chose de ce piratage qui date de novembre, c’est qu’il viendrait d’un groupe s’appelant les « Gardiens de la paix ». Il a quand même eu une conséquence directe sur la sortie en salle du film L’Interview qui tue : elle ne se fera pas. Dans ce film, deux journalistes sont embarqués dans un complot de la CIA pour assassiner le président Kim Jong-un. Un sujet gênant pour un leader dont l’image est tellement centrale à sa politique.
5 Commentaires
Boy Lébou
En Décembre, 2014 (23:48 PM)Japanese
En Décembre, 2014 (23:49 PM)Edrgh
En Décembre, 2014 (00:52 AM)....
Lol
En Décembre, 2014 (03:08 AM)Particulier
En Décembre, 2014 (10:28 AM)Email: [email protected]
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