Le secrétaire d’État américain Antony Blinken était auditionné ce lundi 13 septembre par la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants au sujet du retrait américain d’Afghanistan.
Ce retrait, qui s’est achevé il y a deux semaines, a été chaotique et marqué par un attentat qui a fait plus d’une centaine de morts, dont treize soldats américains à l’aéroport de Kaboul. En visioconférence avec les élus, le chef de la diplomatie américaine a défendu l’opération.
Contrairement au président Joe Biden, Antony Blinken ne va pas jusqu’à parler de succès extraordinaire quant à l’opération qui a permis d’évacuer 124 000 personnes en deux semaines. Mais le secrétaire d’État américain l’affirme : il est fier.
Ce retrait, qui s’est achevé il y a deux semaines, a été chaotique et marqué par un attentat qui a fait plus d’une centaine de morts, dont treize soldats américains à l’aéroport de Kaboul. En visioconférence avec les élus, le chef de la diplomatie américaine a défendu l’opération.
Contrairement au président Joe Biden, Antony Blinken ne va pas jusqu’à parler de succès extraordinaire quant à l’opération qui a permis d’évacuer 124 000 personnes en deux semaines. Mais le secrétaire d’État américain l’affirme : il est fier.
« C’est un effort extraordinaire et un témoignage puissant des capacités, de la compassion et de l’engagement des nôtres, a-t-il soutenu. Nous devrions tous être fiers de ce qu’ils ont fait et comme nous l’avons fait dans notre histoire, les Américains accueillent maintenant des familles afghanes dans nos communautés. Ils les aident à s’installer et à commencer leur nouvelle vie. Et ça aussi, nous devrions en être fiers. »
Un statut sur la scène internationale très « abîmé »
Mais les membres républicains de la Commission ne sont pas du tout d’accord. Le représentant texan Michael McCaul est beaucoup plus sévère.
« Nous avons abandonné des Américains derrière les lignes ennemies. Nous avons laissé derrière nous les interprètes que vous, comme le président, aviez promis de protéger. Je peux résumer ça en un mot : trahison. Notre statut sur la scène internationale est très abîmé. Nos ennemis ne nous craignent plus et nos alliés ne nous font plus confiance. »
Et d’ajouter qu’en matière de lutte contre le terrorisme, les États-Unis n’ont désormais plus de capacité de renseignement sur un terrain convoité par d’autres puissances, au premier rang desquelles la Chine.
Mais les membres républicains de la Commission ne sont pas du tout d’accord. Le représentant texan Michael McCaul est beaucoup plus sévère.
« Nous avons abandonné des Américains derrière les lignes ennemies. Nous avons laissé derrière nous les interprètes que vous, comme le président, aviez promis de protéger. Je peux résumer ça en un mot : trahison. Notre statut sur la scène internationale est très abîmé. Nos ennemis ne nous craignent plus et nos alliés ne nous font plus confiance. »
Et d’ajouter qu’en matière de lutte contre le terrorisme, les États-Unis n’ont désormais plus de capacité de renseignement sur un terrain convoité par d’autres puissances, au premier rang desquelles la Chine.
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