La concurrence des pays asiatiques et des émirats pétroliers "est un élément nouveau qu'il faut prendre en compte. Il y a un certain nombre de pays qui ne s'intéressaient pas à l'Afrique et qui commencent à s'y intéresser", a-t-il indiqué après son arrivée vendredi dans la capitale sénégalaise.
"Dans les décennies à venir, ce qui va se passer de majeur en terme de modification économique, cela sera sans doute en Afrique", a-t-il ajouté, à propos du continent noir, très courtisé pour ses matières premières.
"Non seulement ce n'est pas le moment de partir mais (...) le président de la République m'a demandé de passer la plus grande partie de mon temps à m'occuper de l'Afrique. Cela veut bien dire la détermination française. Il n'est pas question de reculer", a-t-il insisté.
Lors d'une réception donnée pour les Français résidant au Sénégal, en présence de l'ambassadeur-écrivain Jean-Christophe Rufin, il a souligné l'importance des liens, notamment économiques, entre la France et le Sénégal.
Selon lui, 25.000 Français vivent au Sénégal, dont 17.000 sont recensés, soit une des plus fortes communautés françaises en Afrique subsaharienne.
Et le chiffre d'affaire des filiales et entreprises françaises représente 25% du produit intérieur brut (PIB) du Sénégal. Les entreprises françaises participent à hauteur de près de 28% aux recettes fiscales du pays et emploient 15.000 salariés, selon M. Joyandet.
En terme d'aide publique au développement, "le Sénégal est le pays le plus aidé par la France en Afrique" subsaharienne, a souligné le secrétaire d'Etat.
M. Joyandet a eu un entretien vendredi soir avec le président sénégalais Abdoulaye Wade et doit achever samedi et dimanche sa tournée ouest-africaine en visitant des projets près de Saint-Louis (nord).
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