Les soutiens habituels du président Abdelaziz Bouteflika continuent à faire défection. Ainsi, ce mercredi 20 mars, l’association des zaouias a annoncé qu’elle soutenait les revendications du peuple algérien. Au sein des partis de l’alliance présidentielle, l’heure est également au changement de ton.
Il avait lancé à ceux qui appelaient au changement, « faites de beaux rêves ». Mais ce mercredi, Mouad Bouchareb, le coordinateur du FLN a affirmé que « le premier parti du pays soutenait le mouvement populaire de contestation ». Face aux critiques qui visent le FLN, l’homme de 47 ans lance : « L’exécutif n’était pas entre les mains du parti ».
Mais ce revirement, après quatre semaines de mobilisation populaire sans précédent, intervient aussi sur fond de forte contestation interne. Et le FLN n’est pas le seul parti de l’alliance présidentielle touché.
Mardi soir, à la télévision, le porte-parole du RND, le 2e parti représenté au Parlement, déclare que des « forces anticonstitutionnelles ont dirigé le pays », pendant ces 5, 6 ou 7 dernières années selon lui. Et il affirme que la candidature d’Abdelaziz Bouteflika était une erreur.
Il est désavoué dans la foulée par un communiqué qui affirme que le parti est fidèle à la ligne du président, et notamment ses propositions sur la transition. En parallèle, selon la presse, des membres importants du RND ont demandé le départ de la tête du parti d’Ahmed Ouyahia, l’ancien Premier ministre.
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