La société Amazon a accepté de payer 500.000 dollars pour mieux appliquer les lois de protection des consommateurs après que le procureur général de Californie a annoncé que l'entreprise avait dissimulé de multiples cas de Covid-19 à ses employés. Il s'agit de la première affaire sous la nouvelle législation californienne du "droit à savoir" visant à améliorer la sécurité sur le lieu de travail.
Parmi les autres semonces, Amazon est tenu de notifier à ses dizaines de milliers de travailleurs dans ses entrepôts, de tout nouveau cas de Covid-19 endéans la journée, et du nombre exact de cas sur les lieux de travail. Dans une déclaration de son cabinet lundi, le procureur général Rob Bonta a aussi affirmé qu'Amazon a accepté de se soumettre à une supervision et à améliorer la façon dont elle communique aux employés et aux agences sanitaires les cas de Covid-19 sur les lieux de travail. Les mesures viennent "à un moment crucial pour les travailleurs alors que les fêtes de fin d'année approchent", selon cette déclaration.
"Les Californiens ont le droit de connaitre les expositions potentielles au coronavirus pour se protéger, de même que leurs familles et leurs communautés". Le bureau du procureur ajoute que la décision vis-à-vis d'Amazon est une réponse à une plainte accusant la société de ne pas avoir communiqué aux employés de ses entrepôts et les agences sanitaires du nombre de Covid-19 durant la pandémie. La société a pour finir publié les données relatives aux infections au virus et décès liés dans ses 150 entrepôts californiens.
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