
"L'enlèvement (dans le but d'obtenir une) rançon est devenu une industrie (en) croissance ainsi que la tactique préférée des terroristes. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour inverser la tendance", a-t-il ajouté.
Plus de 35% des cas d'enlèvements recensés dans le monde en 2013 par les groupes terroristes qui cherchaient à obtenir des rançons ont été enregistrés en Afrique, a indiqué à l'ouverture de la conférence le directeur du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), Francisco Caetano José Madeira, cité par l'agence APS.
Les enlèvements ont pris de l'ampleur en Afrique particulièrement dans la région du Sahel depuis "la décentralisation d'Al-Qaïda en plusieurs branches autonomes qui sont contraintes de chercher elles-mêmes leurs sources de financement", a-t-il dit.
"Ces branches sont (dotées d') équipements sophistiqués si bien que les polices locales ne sont plus en mesure de les combattre. Les groupes terroristes contrôlent des zones entières", a-t-il ajouté.
Le CAERT, lancé en octobre 2004 à Alger, est une agence de l'Union africaine chargée de renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la prévention du terrorisme.
M. Madeira a encore expliqué la hausse des enlèvements en Afrique par notamment "l'absence des infrastructures, des moyens financiers et humains, la propension élevée de la corruption et de la criminalité, le déséquilibre en matière de distribution des ressources et l'instabilité politique".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté fin janvier une résolution demandant aux Etats membres de ne pas verser de rançon aux terroristes en cas d'enlèvement ou de prise d'otages.
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