Sur décision du roi Abdallah, le royaume wahhabite a enfin accordé aux femmes le droit de vote et l’éligibilité. Mais la condition féminine laisse encore beaucoup à désirer…
Révolution de satin au royaume des Saoud?: le 25 septembre, le roi Abdallah a octroyé aux femmes le droit de vote et l’éligibilité aux élections municipales – le seul type de scrutin que connaît le pays –, et celui de siéger au Majlis al-Choura, le Conseil consultatif. « Une modernisation équilibrée, conforme à nos valeurs islamiques, qui défendent le droit, une exigence importante de ce siècle », a plaidé le souverain saoudien.
La mesure était attendue, l’ultraconservatrice Arabie saoudite étant le dernier État au monde – si l’on excepte le Vatican, où l’on ne vote pas – à exclure les femmes des suffrages. Lors des municipales de 2005, de nombreux intellectuels et membres de l’élite libérale avaient réclamé la participation de leurs concitoyennes, mais les autorités avaient prétexté l’absence de bureaux de vote séparés pour différer la décision, laissant toutefois entendre qu’elles seraient autorisées à participer aux élections suivantes, qui se sont tenues le 29 septembre… sans elles. Malgré la campagne nationale engagée à cet effet en mars 2010 par des associations et des militants, les isoloirs féminins – ou les esprits – n’étaient toujours pas prêts et les Saoudiennes devront donc patienter encore quatre ans.
Eternelles mineures
Bouleversement politique ou concession symbolique?? « La portée du droit de vote des Saoudiens est limitée?: les conseils municipaux sont consultatifs, seule la moitié des membres est élue et les partis politiques sont interdits », rappelle Amélie Le Renard, spécialiste de l’Arabie saoudite à l’Institut d’études politiques de Paris. La faible participation au scrutin de 2005 avait du reste démontré le peu d’intérêt suscité par ce nouveau droit. Mais, dans un pays où le rigorisme wahhabite régente depuis le XVIIIe siècle tous les aspects de la vie religieuse, politique et sociale, ce geste constitue un réel progrès. Considérées comme des éternelles mineures, traitées en citoyens de seconde catégorie, les Saoudiennes doivent demander une permission à leurs tuteurs masculins pour se déplacer, étudier, travailler, voyager, se marier, se faire soigner, si bien que l’amélioration de leur condition est devenue l’un des grands enjeux des réformes sociales entreprises à partir du début des années 2000 et renforcées par le roi Abdallah après son accession au pouvoir en 2005.
En 2001, l’Arabie saoudite avait en effet ratifié la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes. En 2008, une loi ouvre le monde du travail aux Saoudiennes. L’année suivante, une femme, Noura al-Fayez, est nommée vice-ministre de l’Éducation, tandis que le monarque inaugure l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah, seule institution éducative mixte du royaume, provoquant l’ire des conservateurs. Pour les observateurs, ces maigres concessions sociales étaient surtout un gage donné à la communauté internationale et une diversion pour faire oublier ceux qui, à l’intérieur, réclament de véritables réformes politiques. Avec les distributions de primes et de rentes prélevées sur les revenus pétroliers, elles sont un autre moyen de calmer la contestation qui avait commencé à poindre au début de l’année dans l’est du royaume à la faveur du Printemps arabe.
Sur Facebook, des Saoudiennes avaient lancé la campagne Women2Drive pour réclamer le droit de conduire.
Le seul mouvement de la société civile à avoir perduré et touché la capitale était d’ailleurs une initiative féminine?: sur Facebook, des Saoudiennes avaient lancé la campagne Women2Drive pour réclamer le droit de conduire, appelant même leurs concitoyennes à passer à l’acte. Certaines d’entre elles, prises sur le fait, ont écopé de quelques jours de prison. Le 26 septembre, au lendemain de l’annonce historique du monarque, l’une d’elles a été condamnée à recevoir dix coups de fouet. Une condamnation opportunément annulée par le roi Abdallah deux jours plus tard. Dès 2005, ce dernier s’était d’ailleurs déclaré favorable à la levée de l’interdiction faite aux femmes de conduire. Peut-on espérer qu’en 2015 les Saoudiennes pourront se rendre aux urnes au volant de leur voiture??
15 Commentaires
Temoin
En Octobre, 2011 (18:49 PM)King
En Octobre, 2011 (18:54 PM)Nom
En Octobre, 2011 (18:57 PM)Ngagne_
En Octobre, 2011 (19:00 PM)Il ne leur viendrait jamais à l'idée de s'inscrire dans une Ecole Militaire.
Elles revendiquent le droit de conduire.
Elles viennent d'avoir le droit de voter.
Certaines fument et boivent de l'alcool en cachette.
Peut être qu'un jour, le monde s'accordera à reconnaître que la charia est le meilleur mode de société au monde.
Nix
En Octobre, 2011 (19:07 PM)Lady's
En Octobre, 2011 (19:29 PM)Mls
En Octobre, 2011 (19:40 PM)ils connaissent mieux que nous le diin
Dialodakar
En Octobre, 2011 (19:42 PM)ah enfaite J'ai compris ELLE SONT POURRI GATé IL NE FAUT PAS SE FAIRE MANIPULER PAR LES CHAINES OCCIDENTALE
Reply_author
En Septembre, 2022 (11:09 AM)Reply_author
En Septembre, 2022 (11:14 AM)Toi-même tu juges puisque tu qualifies ce monsieur de "Kharam " !!! Donc tu vois bien que TOI tu juges, et tu es jugé depuis que tu es né et tu seras jugé jusqu'à ta mort et à ta résurrection tu seras jugé pour ce que tu faisais sur Terre ! Tu as cru quoi ???
Quand tu es à l'école tes enseignants t'ont jaugé et jugé chaque année pour savoir si tu as le niveau, quand tu cherchais un emploi des recruteurs t'ont jugé à travers ton cv et ton entretien et tu as trouvé ça normal ! ton employeur te juge régulièrement pour savoir si tu sers à qqchose ou non. Tout ça tu l'accepte .
Maintenant un homme qualifié pour le faire donne le jugement islamique sur l'union entre une femme musulmane et un homme mécréant tu te braques pourquoi ??? De toute façon tes réactions épidermiques ne changeront rien à la réalité : une femme musulmane ne peut pas être mariée avec un yefer, c'est haram ! Ceux qui forcent ne sont absolument pas dans un mariage mais plutôt dans du concubinage dégueulasse ! Point !
Que tu apprécies pas, ça reste le même tarif !
Patisco
En Octobre, 2011 (19:47 PM)«Allah a créé les Jardins d'Eden de Sa propre main d'une brique de perle branche, une brique de rubis rouge et une brique de topaze vert scellées par un ciment de musc. Son herbe est formée de safran, ses cailloux de perles, son sable d'ambre. On dira à ce jardin: «Parle, il répondra: « Les croyants sont heureux ».
Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Islam
En Octobre, 2011 (20:04 PM)Hakam
En Octobre, 2011 (21:25 PM)Bass
En Octobre, 2011 (00:36 AM)Oumarsarr
En Octobre, 2011 (09:05 AM)IDY EST UN GRAND TRAFIQUANT DE PERSONNALITE
CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DE IDRISSA SECK
Toute la vérité, rien que la vérité sur les études peu reluisantes de Idy.
Au cours de sa sortie sur la radio Rfm, Idrissa Seck a beaucoup parlé de son cursus scolaire et universitaire en citant tour à tour le collège Saint Gabriel de Thiès, le lycée Vanvo de Dakar, Sciences Politiques de Paris et naturellement l'université de Princeton des Etats-Unis. Mais curieusement, Idy ne fait que répéter inlassablement son statut d' «ancien» de ces établissements scolaires et universitaires. Il dit : «Je suis ancien de Sciences Politiques, je suis ancien de Princeton». Remarquez l'escroquerie : Idy ne dit jamais «je suis diplômé de Sciences Politiques à Paris» ou bien «je suis diplômé de Princeton aux Etats-Unis», mais seulement «je suis ancien de ces établissements». Pour la gouverne des lecteurs qui risquent de se laisser abuser par Idy, nous rappelons ceci :
L'EXAMEN D'ENTREE EN 6EME : PREMIER ECHEC
Idy avait échoué à l'examen d'entrée en 6ème à Thiès en 1972. Heureusement, c'est l'épouse chrétienne de son cousin Alioune Badara Niang, (cette femme est la sœur de Marie Thérèse Diédhiou) qui avait été prise de pitié par le sort et par la pauvreté de Idy. Cette femme-là est allée solliciter au collège Saint Gabriel une place en classe de 6ème en faveur de Idrissa Seck comme «cas social». Dans ce collège, tout le monde payait sauf Idy, parce qu'il était issu d'une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s'est retrouvé au collège Saint Gabriel.
STATUT DE «RECASÉ» AU LYCÉE VANVO
Pour le lycée Lamine Guèye, c'est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c'est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de «recasé» dans le lycée où il n'y avait que des fils à papa. Ce n'était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l'avocat Wade a été déterminant pour que Idy entre à Vanvo. Là aussi, il n'était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C'est vrai qu'il se classait premier en arabe, mais c'est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C'était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l'âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17 ou 18, ce qui n'est donc pas le propre d'un dénie.
A L'UNIVERSITÉ DE PARIS, IDY ÉTAIT HÉBERGÉ PAR OUSMANE NGOM
Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s'inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d'étudiant afin de garnir son CV. C'est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D'ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d'étudiant de Ousmane Ngom. Mais c'est seulement pendant l'année 1986-1987 qu'il est allé s'inscrire à Sciences Politiques. Question : Qu'a fait Idy entre 1981 et 1987 à Paris ? Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l'avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir.
D'ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s'inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu'on pouvait lui faire, c'était de l'autoriser à s'inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n'est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois que Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.
IDY ÉTAIT INSCRIT EN COURS DU SOIR POUR 6 MOIS A PRINCETON
Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l'université américaine de Princeton, il faut préciser que c'est Jean Collin, l'ancien tout-puissant ministre d'Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au seindu Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis. Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit «6 mois».
Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d'études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d'abord deux formalités à remplir. La première, c'est passer un test de niveau à l'issue duquel l'université l'accepte comme étudiant. La deuxième, c'est de faire 6 mois d'adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l'anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs.
Ces deux formalités, une fois remplies, l'étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l'issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l'étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l'issue desquels il obtient encore un diplôme qui s'appelle MBA. Enfin, l'étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s'appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l'actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu'il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n'a eu aucun diplôme d'études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire
I
Janus
En Octobre, 2011 (10:04 AM)Bene
En Octobre, 2011 (01:13 AM)Participer à la Discussion