En Argentine, la Cour fédérale de cassation a confirmé lundi la sentence d’un an de prison avec sursis infligée à l’ancien député Juan Améri pour trouble dans l’exercice de ses fonctions publiques. Les faits remontent à 2020. A l’époque M. Améri alors député est apparu à l’écran en train de sucer les seins de sa partenaire lors d’une séance de la chambre basse du parlement argentin via Zoom.
Le président de la chambre, Sergio Massa, avait tout de suite exigé sa suspension. Quelques heures plus tard, Améri a lui même présenté sa démission. Ce qui avait été accepté par ses collègues.
« Ma compagne est venue me montrer à quoi ressemblaient les prothèses mammaires… »
Un procès s'est ensuite ouvert contre lui. Pour sa défense, le député de Salta avait indiqué qu’il pensait qu’Internet était en panne. « Je vais mal, très mal. Je pensais qu’Internet était en panne. Ma compagne est venue me montrer à quoi ressemblaient les prothèses mammaires. Et je lui ai fait un bisou sur le sein, c’était tout », avait déclaré Juan Améri. Le juge a balayé d'un revers de main ses explications.
Il a estimé que M. Améri était pleinement conscient des implications d’une réunion via Zoom des membres de la chambre des députés. Il savait que son « comportement pouvait être remarqué par les représentants du peuple, ainsi que par toutes les personnes qui suivraient la retransmission en direct du débat », avait soutenu le magistrat.
Le président de la chambre, Sergio Massa, avait tout de suite exigé sa suspension. Quelques heures plus tard, Améri a lui même présenté sa démission. Ce qui avait été accepté par ses collègues.
« Ma compagne est venue me montrer à quoi ressemblaient les prothèses mammaires… »
Un procès s'est ensuite ouvert contre lui. Pour sa défense, le député de Salta avait indiqué qu’il pensait qu’Internet était en panne. « Je vais mal, très mal. Je pensais qu’Internet était en panne. Ma compagne est venue me montrer à quoi ressemblaient les prothèses mammaires. Et je lui ai fait un bisou sur le sein, c’était tout », avait déclaré Juan Améri. Le juge a balayé d'un revers de main ses explications.
Il a estimé que M. Améri était pleinement conscient des implications d’une réunion via Zoom des membres de la chambre des députés. Il savait que son « comportement pouvait être remarqué par les représentants du peuple, ainsi que par toutes les personnes qui suivraient la retransmission en direct du débat », avait soutenu le magistrat.
3 Commentaires
Participer à la Discussion