La 73e Assemblée générale des Nations unies s'ouvre ce mardi avec les prises de parole très attendues des chefs d'Etat et de gouvernement, notamment les discours des présidents Trump, Macron et de l'Iranien Hassan Rohani.
Cette année, ils sont plus de 130 à avoir fait le déplacement. L'ONU veut voir dans ce chiffre la preuve que le multilatéralisme n'est pas complètement en panne, mais elle peinera à convaincre faute de percées sur les grandes crises en Syrie, au Yémen, en Libye ou en encore Birmanie.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
L'Assemblée générale s'ouvre dans une ambiance à l'image de l'état du monde : nerveux et inquiet. Cela explique sans doute l'affluence des chefs d'Etat et de gouvernement, plus de 130 contre 114 l'année passée.
Mais ce chiffre ne masquera pas les grands absents. Vladimir Poutine pour la Russie et Xi Jinping pour la Chine, deux acteurs majeurs de la crise en Syrie et en Corée du Nord qui restent dans leurs capitales respectives.
De même que le Premier ministre indien Narendra Modi qui devait pourtant se voir remettre aux côtés du président français le titre de champion de la Terre.
Paradoxalement, les représentants d'Etats portés par des mouvements populistes et nationalistes seront représentés en nombre, de la Pologne à l'Italie en passant par la Hongrie et l'Autriche.
« Les vents sont contre nous », estime d'ailleurs un ambassadeur occidental qui espère très modestement que la diplomatie saura se montrer efficace sur le climat, faute de parvenir a des résultats sur les grandes crises en Syrie ou au Yémen.
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Anonyme
En Septembre, 2018 (06:49 AM)Participer à la Discussion