Des éléments "quasi-sûrs" impliquent les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans l'attentat meurtrier survenu dimanche soir dans le centre d'Ankara, a affirmé lundi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. "Nous disposons d'éléments très sérieux, quasi-sûrs, qui impliquent l'organisation séparatiste terroriste", le PKK, a déclaré M. Davutoglu devant la presse, ajoutant que 11 suspects avaient déjà été arrêtés en lien avec l'attaque.
Sur les 37 personnes tuées par l'explosion d'une voiture piégée, 35 ont été identifiées comme des victimes, une autre comme un des auteurs de l'attaque, a-t-il ajouté, précisant que la dernière pourrait être un complice. Selon le ministère des Affaires étrangères, aucun Belge ne se trouverait parmi les morts. L'armée et la police turque effectuent depuis plusieurs mois des opérations de sécurité d'envergure dans plusieurs villes du sud-est anatolien en majorité peuplé de Kurdes, où les séparatistes kurdes ont déclenché un "soulèvement" contre les forces d'Ankara.
Pas de revendication L'attentat commis dimanche soir n'a pas été revendiqué mais les autorités turques ont rapidement montré du doigt les rebelles kurdes, qui mènent depuis 1984 une guérilla contre Ankara ayant déjà fait plus de 40.000 morts. La reprise des affrontements l'été dernier a mis un terme aux discussions de paix engagées à l'automne 2012 entre les deux parties.
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