Joe Biden a appelé lundi soir les Californiens à voter massivement contre le référendum visant à révoquer leur gouverneur, pour éviter d'avoir à sa place un Républicain "clone de Donald Trump".
Son premier voyage de président dans l’Ouest américain a certes été pour Joe Biden l’occasion de marteler ses arguments sur le changement climatique et ses plans d’investissements publics mais surtout, chose plus rare, de descendre dans l’arène politique pour défendre le gouverneur Gavin Newsom et son action.
“Les yeux de la nation sont sur la Californie avec la décision que vous êtes sur le point de prendre, qui aura un impact énorme sur la Californie et se fera sentir dans tout le pays. Et, ce n’est pas une blague, dans le monde entier”, a lancé le patron du Parti démocrate, mouillant littéralement la chemise dans la chaleur d’un meeting à Long Beach, au sud de Los Angeles.
L’enjeu est effectivement de taille: Etat américain le plus peuplé, la Californie est aussi la cinquième puissance économique mondiale.
En vertu de la Constitution californienne, le référendum organisé mardi permet à des électeurs mécontents d’organiser un référendum, en dehors de toute élection, pour tenter de faire tomber le patron de l’Etat. Il y a 18 ans, un vote similaire avait permis à Arnold Schwarzenegger de conquérir la Californie en faisant chuter le gouverneur démocrate de l’époque.
Sur le papier, Gavin Newsom, ancien maire de San Francisco élu facilement gouverneur en 2018, et dont le mandat ne s’achève que l’an prochain, ne risque pas grand-chose dans un Etat acquis aux démocrates.
Mais le renfort – de dernière minute – de Joe Biden montre que le parti démocrate prend le scrutin très au sérieux, conscient qu’une révocation surprise est toujours possible, surtout si la participation s’avère faible.
Son premier voyage de président dans l’Ouest américain a certes été pour Joe Biden l’occasion de marteler ses arguments sur le changement climatique et ses plans d’investissements publics mais surtout, chose plus rare, de descendre dans l’arène politique pour défendre le gouverneur Gavin Newsom et son action.
“Les yeux de la nation sont sur la Californie avec la décision que vous êtes sur le point de prendre, qui aura un impact énorme sur la Californie et se fera sentir dans tout le pays. Et, ce n’est pas une blague, dans le monde entier”, a lancé le patron du Parti démocrate, mouillant littéralement la chemise dans la chaleur d’un meeting à Long Beach, au sud de Los Angeles.
L’enjeu est effectivement de taille: Etat américain le plus peuplé, la Californie est aussi la cinquième puissance économique mondiale.
En vertu de la Constitution californienne, le référendum organisé mardi permet à des électeurs mécontents d’organiser un référendum, en dehors de toute élection, pour tenter de faire tomber le patron de l’Etat. Il y a 18 ans, un vote similaire avait permis à Arnold Schwarzenegger de conquérir la Californie en faisant chuter le gouverneur démocrate de l’époque.
Sur le papier, Gavin Newsom, ancien maire de San Francisco élu facilement gouverneur en 2018, et dont le mandat ne s’achève que l’an prochain, ne risque pas grand-chose dans un Etat acquis aux démocrates.
Mais le renfort – de dernière minute – de Joe Biden montre que le parti démocrate prend le scrutin très au sérieux, conscient qu’une révocation surprise est toujours possible, surtout si la participation s’avère faible.
Dans une telle éventualité, c’est l’animateur radio ultra-conservateur Larry Elder qui remplacerait M. Newsom.
“Message à la nation”
“C’est le clone de Donald Trump. Pouvez-vous l’imaginer gouverneur de l’Etat?”, a lancé Joe Biden durant son discours d’une quinzaine de minutes.
Et d’agiter le spectre de tout ce qui changerait selon lui si Larry Elder était aux commandes, pour mieux inciter les électeurs démocrates à se mobiliser mardi dans les bureaux de vote: obligations sanitaires et vaccinales contre le Covid-19, “respect des femmes” et de leur droit à l’interruption volontaire de grossesse, lutte contre le changement climatique que M. Elder a qualifié par le passé de “mensonge”, salaire minimum que le candidat républicain veut voir disparaître…
“Les amis, envoyez un message à la nation (…) Votez pour garder Gavin Newsom”, a exhorté M. Biden, le présentant comme un rempart contre “les sombres politiques, destructrices et sources de discorde, de Donald Trump”.
“C’est le clone de Donald Trump. Pouvez-vous l’imaginer gouverneur de l’Etat?”, a lancé Joe Biden durant son discours d’une quinzaine de minutes.
Et d’agiter le spectre de tout ce qui changerait selon lui si Larry Elder était aux commandes, pour mieux inciter les électeurs démocrates à se mobiliser mardi dans les bureaux de vote: obligations sanitaires et vaccinales contre le Covid-19, “respect des femmes” et de leur droit à l’interruption volontaire de grossesse, lutte contre le changement climatique que M. Elder a qualifié par le passé de “mensonge”, salaire minimum que le candidat républicain veut voir disparaître…
“Les amis, envoyez un message à la nation (…) Votez pour garder Gavin Newsom”, a exhorté M. Biden, le présentant comme un rempart contre “les sombres politiques, destructrices et sources de discorde, de Donald Trump”.
Derrière ce référendum se joue un clivage qui dépasse largement la Californie, entre un électorat démocrate qui soutient le programme progressiste et les mesures anti-Covid de Joe Biden, et un camp conservateur qui se méfie des velléités interventionnistes des pouvoirs publics dans n’importe quel domaine: la santé, l’économie, l’éducation, les moeurs ou le changement climatique.
Incendies, climat et investissements
Avant Long Beach, Joe Biden avait effectué lundi deux étapes consacrées aux feux de forêts qui dévastent l’ouest du pays, d’abord dans l’Idaho pour visiter un centre de coordination de la lutte contre les incendies, puis dans le nord de la Californie.
“Nous ne pouvons ignorer la réalité, qui est que ces feux de forêt sont dopés par le changement climatique”, a lancé Joe Biden, après avoir survolé en hélicoptère les vastes zones ravagées par les flammes du Caldor Fire, qui brûle sans discontinuer depuis deux mois. Lundi matin, rien qu’en Californie, plus de 13.000 pompiers luttaient sur le terrain contre une quinzaine de feux de forêt de grande ampleur.
Le président a une nouvelle fois appelé à surmonter les clivages partisans pour protéger les Etats-Unis et verdir l’économie américaine en adoptant au Congrès des projets dont le montant cumulé pourrait frôler les 5.000 milliards de dollars.
“Il ne s’agit pas d’Etats rouges (couleur des républicains) ou d’Etats bleus (couleur des démocrates). Il s’agit d’incendies, juste d’incendies”, a-t-il plaidé à Sacramento.
Mardi, Joe Biden s’arrêtera à Denver, dans le Colorado, pour continuer à promouvoir ses grands plans d’investissement avant de rentrer à Washington.
Avant Long Beach, Joe Biden avait effectué lundi deux étapes consacrées aux feux de forêts qui dévastent l’ouest du pays, d’abord dans l’Idaho pour visiter un centre de coordination de la lutte contre les incendies, puis dans le nord de la Californie.
“Nous ne pouvons ignorer la réalité, qui est que ces feux de forêt sont dopés par le changement climatique”, a lancé Joe Biden, après avoir survolé en hélicoptère les vastes zones ravagées par les flammes du Caldor Fire, qui brûle sans discontinuer depuis deux mois. Lundi matin, rien qu’en Californie, plus de 13.000 pompiers luttaient sur le terrain contre une quinzaine de feux de forêt de grande ampleur.
Le président a une nouvelle fois appelé à surmonter les clivages partisans pour protéger les Etats-Unis et verdir l’économie américaine en adoptant au Congrès des projets dont le montant cumulé pourrait frôler les 5.000 milliards de dollars.
“Il ne s’agit pas d’Etats rouges (couleur des républicains) ou d’Etats bleus (couleur des démocrates). Il s’agit d’incendies, juste d’incendies”, a-t-il plaidé à Sacramento.
Mardi, Joe Biden s’arrêtera à Denver, dans le Colorado, pour continuer à promouvoir ses grands plans d’investissement avant de rentrer à Washington.
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