
La situation en Birmanie marquée par la répression de la minorité Rohingya qui a fait plus de 400 morts en une semaine, fait réagir des organisations de défense des droits de l'homme, mais également des organisations religieuses comme l'Ong Jamra au Sénégal, qui insiste sur tenue urgente de la Conférence des chefs d'Etats de l'Organisation de la conférence islamique (Oci).
En effet, après avoir salué l'appel du président Macky Sall lancé conjointement le 02 septembre dernier avec le président turc Recep Yayyip Erdogan, elle tire la sonnette d'alarme sur le drame humain qu'endurent les musulmans birmans.
L'Organisation islamique Jamra et l'Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuse Mban Gacce, dans un communiqué de presse parvenu à Seneweb, "exhortent vivement le président Macky Sall, à user solennellement de la posture et du rôle de leader que le Sénégal a toujours assurés au sein de l'Organisation de la conférence islamique (Oci), pour requérir la tenue urgente de la Conférence des chefs d'Etats de l'Oci, aux fins de se pencher urgemment sur ce sujet poignant qui, au-delà de la Oumah islamique, interpelle tout citoyen du monde".
Sans préjudice aucun au profit qu'il ne manquera de tirer de son mandat de "membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l'Onu" (qui prend fin le 31 décembre prochain), pour proposer de plein droit la tenue de cette haute instance, "afin qu'il soit mis sans délai un terme au génocide de cette minorité musulmane Birmane - qui n'a commis que le tort d'avoir une confession différente. Et pour une intensification des secours humanitaires au profit de ces milliers de réfugiés supplémentaires, que l'Afghanistan refuse de recevoir, en les confinant à sa frontière, les mettant plus que jamais à la merci de l'armée birmane et des criminels bouddhistes fanatisés", lit-on dans le texte signé des Bureaux exécutifs de Jamra & Mban Gacce.
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