La perspective du Brexit n’est pas florissante pour de nombreuses entreprises. Le trafic par bateau et le trafic routier risquent ainsi d’être durement impactés.
Les ports français se préparent à un Brexit dur. À l’heure actuelle, ils anticipent l’absence d’un accord avec la Grande-Bretagne et le retour des contrôles aux frontières. Le gouvernement français prévoit de recruter 700 douaniers supplémentaires, un rétablissement des postes aux frontières et un retour de contrôles poussés de marchandises. En outre, la députée les Républicains du Pas-de-Calais Nathalie Bouchart annonce un autre dispositif : “un contrôle sanitaire et vétérinaire pour les produits alimentaires et agricoles.”
Le trafic routier risque également d’être touché
Ces installations devraient équiper les principaux ports de transit français vers la Grande-Bretagne. Il s’agit de Calais (Pas-de-Calais), Dunkerque (Nord), Cherbourg (Manche), Caen-Ouistreham (Calvados), Roscoff (Finistère), Brest (Finistère), Le Havre (Seine-Maritime), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ou Dieppe (Seine-Maritime). 25 millions d’euros d’investissement seront ainsi nécessaires, seulement pour le port de Dunkerque. Par bateau, mais aussi sur les routes, le retour des douanes risquerait d’encombrer le trafic. Cela représente un manque à gagner important pour les entreprises concernées.
0 Commentaires
Participer à la Discussion