Le 29 décembre, les Indiens ont commémoré le premier anniversaire de la mort d'une jeune femme violée dans un bus par plusieurs hommes à Delhi.
A peine un an après que la mort d'une étudiante, violée dans un bus par un groupe de jeunes à Delhi, a déclenché une vague d'indignation sans précédent dans le pays, un autre fait divers tout aussi sordide est venu allonger la liste des violences faites aux femmes en Inde. Une fois encore, les autorités sont pointées du doigt pour avoir échoué à protéger la victime.
Une adolescente de 16 ans, habitant Calcutta, et dont le nom n'est pas connu, a succombé à ses blessures le 23 décembre après avoir été brûlée vive. Sa famille et elle avaient fait appel à la police en octobre pour demander une protection après le viol de la jeune fille, à deux reprises, par le même groupe d'hommes. Elle aurait subi un viol collectif avant d'être abandonnée près de chez elle à Madhyamgram, une banlieue de Calcutta (Bengale-Occidental, dans l'est de l'Inde). Elle aurait été violée par les mêmes personnes une deuxième fois le lendemain, et laissée inconsciente près d'un chemin de fer.
Selon les déclarations de son père, un chauffeur de taxi, la jeune fille a ensuite reçu des menaces de ses agresseurs pour qu'elle retire sa plainte, avant d'être brûlée vive. Le père de la victime a demandé qu'une enquête fédérale soit ouverte et que les responsables soient punis. Ce à quoi le ministre du développement urbain et des affaires municipales du Bengale-Occidental, Firhad Hakim, a répondu que « le gouvernement de l'Etat avait pris toutes les mesures adéquates dans cette affaire », indiquant que six personnes avaient été arrêtées dans l'affaire des viols et deux dans celle du meurtre de l'adolescente.
0 Commentaires
Participer à la Discussion