Le Premier ministre Charles Michel a continué jeudi après-midi à appeler au dialogue entre le gouvernement espagnol et les autorités catalanes ainsi qu'à condamner toute forme de violence, à son arrivée au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 28 pays de l'Union européenne. Il a nié toute crise entre l'Espagne et la Belgique. "Il n'y a aucun incident, aucune crise, il y a une dramatisation médiatique sur base de propos que je maintiens et que j'assume", a-t-il indiqué aux journalistes belges.
"L'Espagne est un pays ami, nous avons toujours plaidé pour un dialogue, pour le respect de l'ordre national et international, de l'Etat de droit", a expliqué Charles Michel, assurant être "largement soutenu au niveau européen". "Qui peut valider de la violence, d'où qu'elle vienne? " S'il y avait un quelconque problème, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy "a mon numéro de téléphone, et le ministre espagnol des Affaires étrangères a le numéro" de son homologue belge Didier Reynders, a souligné le Premier ministre.
Rajoy et Michel côte à côte lors du sommet européen
Les deux Premiers ministres seront assis côte à côte durant tout le sommet, en vertu du protocole et du déroulé des présidences tournantes. Cette disposition permettra peut-être des contacts informels au cours de la soirée. Des contacts ont déjà eu lieu au plus haut niveau diplomatique, a précisé M. Michel. Le Premier ministre a également dit "ne pas pouvoir imaginer" que les tensions avec Madrid aient un impact sur la candidature de la patronne de la police belge, Catherine De Bolle, à la présidence d'Europol.
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