Le parquet de Naples a requis mercredi une peine de cinq ans de prison contre l'ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, accusé de corruption d'un sénateur, a-t-on appris de sources judiciaires.
Selon ces sources, citées par l'agence italienne Agi, le jugement du tribunal devrait être prononcé le 8 juillet. L'ancien président du Conseil, âgé de 78 ans, a toujours la possibilité de faire appel en cas de condamnation, ce qu'il a fait à maintes reprises dans le passé.
Le parquet a également requis une peine de quatre ans et quatre mois de prison contre Valter Lavitola, un proche de Silvio Berlusconi.
Selon ces sources, citées par l'agence italienne Agi, le jugement du tribunal devrait être prononcé le 8 juillet. L'ancien président du Conseil, âgé de 78 ans, a toujours la possibilité de faire appel en cas de condamnation, ce qu'il a fait à maintes reprises dans le passé.
Le parquet a également requis une peine de quatre ans et quatre mois de prison contre Valter Lavitola, un proche de Silvio Berlusconi.
M. Lavitola aurait remis l'argent au sénateur corrompu.
L'affaire remonte aux élections législatives de 2006, remportées de justesse par la coalition hétéroclite de gauche dirigée par Romano Prodi, qui ne disposait que d'une très courte majorité au Sénat.
Quelques mois à peine après ces élections, Sergio De Gregorio, sénateur élu dans un des partis de la coalition de M. Prodi, l'IDV, avait quitté son camp, passant chez Silvio Berlusconi. Cette décision avait rendu encore plus fragile la majorité gouvernementale, et accéléré la chute du gouvernement de gauche, qui avait jeté l'éponge en 2008, moins de deux ans après le scrutin.
Selon le parquet, le Cavaliere a versé trois millions d'euros, dont deux en espèces, à Sergio De Gregorio pour le débaucher. Ce dernier l'a reconnu devant des magistrats et dans la presse.
L'affaire remonte aux élections législatives de 2006, remportées de justesse par la coalition hétéroclite de gauche dirigée par Romano Prodi, qui ne disposait que d'une très courte majorité au Sénat.
Quelques mois à peine après ces élections, Sergio De Gregorio, sénateur élu dans un des partis de la coalition de M. Prodi, l'IDV, avait quitté son camp, passant chez Silvio Berlusconi. Cette décision avait rendu encore plus fragile la majorité gouvernementale, et accéléré la chute du gouvernement de gauche, qui avait jeté l'éponge en 2008, moins de deux ans après le scrutin.
Selon le parquet, le Cavaliere a versé trois millions d'euros, dont deux en espèces, à Sergio De Gregorio pour le débaucher. Ce dernier l'a reconnu devant des magistrats et dans la presse.
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