Un glissement de terrain, provoqué par les pluies diluviennes, a fait au moins 17 morts et 13 disparus, selon un bilan avancé par les autorités. Un commandant local des pompiers a déclaré que le glissement de terrain était prévisible.
Un glissement de terrain survenu dimanche 21 avril dans une zone rurale du sud-ouest de la Colombie a fait au moins 17 morts. Treize personnes sont portées disparues, ont annoncé les autorités du pays.
Le glissement de terrain, survenu avant l'aube et provoqué par de fortes pluies, a enseveli huit maisons dans le village de Rosas, situé dans l'État de Cauca.
Le président colombien, Ivan Duque, a exprimé sur Twitter sa solidarité aux familles des victimes. Il s'est ensuite rendu sur les lieux. "Ce sont des moments de douleur", mais le village de Rosas "a le soutien de tout un pays", a-t-il déclaré avant d'annoncer des aides gouvernementales en faveur des sinistrés.
Les pompiers locaux avaient initialement annoncé que 19 personnes avaient péri, mais après la suspension des recherches pour la nuit, l'organisme national de gestion des catastrophes, l'UNGRD, a révisé ce bilan à 17 morts. De même, un responsable de l'UNGRD a établi à 13 le nombre des disparus, fixé auparavant à 14. Cinq personnes ont été blessées.
Une zone risquée connue des autorités
Des dizaines d'habitants du village ont aidé toute la journée de dimanche les équipes de secours à rechercher des survivants sous la coulée de terre. "L'avalanche est arrivée vers trois heures du matin, beaucoup de gens sont morts parce qu'ici il y avait des maisons", a déclaré à l'AFP Carlos Zembrano, un habitant de Rosas qui participait aux recherches, une pelle à la main.
Le commandant local des pompiers, Juan Carlos Ganan, a déclaré que le glissement de terrain, provoqué par les pluies diluviennes qui s'abattent depuis quelque temps sur la région de Rosas et sur une bonne partie de la Colombie, était prévisible. "C'est une zone rurale qui était en situation de risque", a-t-il dit. Selon lui, il existait depuis longtemps un rapport préconisant l'évacuation de Rosas mais "on n'avait jamais pu reloger ces personnes".
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