Abou Ahmad, un combattant de l'État islamique, raconte à Slate comment Daech est parvenu fin 2012 à mettre la main sur un stock secret d’armes chimiques du président syrien Bachar al-Assad, des mois avant la création du groupe.
Comment l'État islamique a mis la main sur des armes chimiques https://t.co/EWzuNoEUg7
— Slate.fr (@Slatefr) 22 août 2016
L'assaut se déroule en Syrie quatre mois environ avant la scission entre le Front al-Nosra et l'État islamique. Une dizaine de djihadistes syriens s'introduisent dans une base militaire près de la ville de Drat Izza, prise par une coalition de groupes rebelles.
Là, le groupe de djihadistes trouve de vastes stocks d’armes et de munitions et, à leur grande surprise, des barils remplis de chlore, de sarin et de gaz moutarde. Le butin est réparti. "Seul le Front al-Nosra prit les armes chimiques", raconte Slate. Une première attaque chimique possiblement réalisée à l'aide de ces armes aura lieu à Khan al-Assal, près d’Alep.
D'après Abou Ahmad, après la séparation d'avec le Front al-Nosra, l'EIIL se serait retrouvé en possession des barils. Deux attaques aux armes chimiques se seraient ensuite produites près du village d’al-Hamra et près de la base aérienne de Menagh. L’État islamique semble encore disposer de ces armes, ajoute Slate, dont il se serait servi contre des combattants rebelles dans la ville de Marea.
Le régime de Bachar al-Assad s'est également servi à plusieurs reprises d'armes chimiques de type chlore ou gaz sarin.
4 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (16:07 PM)Payenne
En Août, 2016 (16:08 PM)Anonyme
En Août, 2016 (17:37 PM)Anonyme
En Août, 2016 (18:47 PM)Participer à la Discussion