La Corée du Nord a estimé vendredi que les sanctions financières prises par Washington contre Kim Jong-Un équivalaient à une "déclaration de guerre", promettant des mesures de représailles.
Ces sanctions constituent « l'acte le plus hostile » des États-Unis et « une déclaration de guerre ouverte », a estimé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle KCNA.
Le Trésor américain a imposé mercredi ses premières sanctions individuelles contre le leader nord-coréen pour de graves violations des droits de l'Homme allant d'exécutions extra-judiciaires à des actes de torture. Dix autres responsables du régime nord-coréen ont également été placés sur liste noire.
Aux termes de ces sanctions, leurs éventuels avoirs aux États-Unis seront gelés.
Menaces de représailles
Pyongyang, dans sa première réaction à cette annonce de Washington, a appelé les États-Unis à revenir immédiatement sur ces sanctions, prévenant que le pays romprait immédiatement tous les canaux diplomatiques si Washington ne le faisait pas.
« Les États-Unis ont osé défier notre plus haute autorité, commettant l'acte le plus hostile qui va au-delà d'une confrontation au sujet de la soi-disant question des droits de l'homme », affirme ce communiqué.
Pyongyang prendra des « contre-mesures extrêmement fortes » en représailles, ajoute-t-il, sans autre précision sur la nature de ces éventuelles mesures.
La Corée du Sud avait salué mercredi la décision de Washington de placer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un sur sa liste noire, exprimant l'espoir que cela servirait à mettre un coup de projecteur sur les abus des droits de l'homme commis en Corée du Nord.
1 Commentaires
Canaman
En Juillet, 2016 (19:28 PM)Participer à la Discussion