Les autorités uruguayennes veulent prendre le chemin de l’immunité collective pour lutter contre le coronavirus. L’Uruguay, qui compte désormais symboliquement plus de personnes guéries du Covid-19 que de malades, veut moduler la circulation du virus sans saturer les hôpitaux.
Grâce à une stratégie de dépistage massif, inspirée de la Corée du Sud, l’Uruguay ne déplore actuellement que huit décès sur 492 cas de contamination au Covid-19. Les autorités veulent désormais tendre vers l’immunité collective, en permettant la reprise de certaines activités.
L'objectif : augmenter le nombre d'individus dotes d'anticorps
Le secteur du bâtiment fonctionne de nouveau depuis lundi 13 avril, et les écoles des zones rurales devraient rouvrir la semaine prochaine. La politique d’incitation au confinement de la population est, quant à elle, maintenue. Le gouvernement veut ainsi « moduler » la propagation du virus. Sa stratégie : lever certaines restrictions, quitte à les rétablir temporairement en cas de résurgence du coronavirus, le tout sans saturer le système de santé.
Pour assurer ce suivi, le pays peut compter sur une grande capacité de test diagnostiques. Etant donné que le virus se répandra tant qu’un vaccin n’aura pas été mis au point, l’idée est d’augmenter progressivement la quantité d’individus dotés d’anticorps, présents chez les personnes guéries du Covid-19. La question de savoir dans quelle mesure ces anticorps protègent efficacement d’une nouvelle contamination fait cependant encore débat, en Uruguay comme au sein de l’Organisation mondiale de la santé.
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