
Grandes surfaces, commerces alimentaires, pharmacies, marchands de journaux, pompes funèbres ou banques font partie des commerces autorisés à rester ouverts dans le cadre des mesures de confinement décidées face au coronavirus par le gouvernement français, détaille un arrêté paru lundi au Journal Officiel.
Les commerces peuvent "continuer à recevoir du public pour les activités figurant en annexe du présent arrêté", précise le texte.
Le gouvernement impose depuis dimanche la fermeture des commercres et des lieux "non indispensables", dont notamment les restaurants, les cafés et les bars, mais un flou demeurait sur les commerces autorisés à ouvrir. Le Premier ministre, Édouard Philippe, avait évoqué samedi les magasins alimentaires, les pharmacies, les banques, les bureaux de tabac et les stations-essence.
Toutes ces activités sont énumérées par l'arrêté paru lundi, comme les boulangeries et les boucheries, ainsi que les grandes surfaces de différentes tailles, supérettes, supermarchés et hypermarchés. S'y ajoutent les revendeurs d'équipements d'automobiles et de deux-roues, les fournisseurs des agriculteurs, ainsi que leurs équipementiers, les vendeurs et les réparateurs d'ordinateurs ou de téléphonie. Les blanchisseries et les services funéraires sont aussi ouverts.
Le gouvernement, qui a également fermé les écoles, a par ailleurs demandé ce week-end aux Français de rester autant que possible chez eux, mais n'a pour l'heure pas pris de mesure de confinement obligatoire, sur le modèle d'autres pays européens comme l'Espagne et l'Italie.
Le bilan de l'épidémie a grimpé dimanche à 127 morts et 5 423 cas confirmés en France, soit 36 morts et plus de 900 cas supplémentaires en 24 heures, la plus forte augmentation quotidienne des cas et décès depuis l'apparition du virus dans le pays, qui est officiellement entré samedi dans le stade 3 de l'épidémie.
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