La Commission européenne a validé, samedi, le plan français visant à garantir, à hauteur de 300 milliards d'euros, les prêts accordés par les banques aux entreprises touchées par le coronavirus.
Les entreprises françaises touchées par le coronavirus recevront le soutien de l'État. La Commission européenne a validé, samedi 21 mars, le plan de la France visant à garantir, à hauteur de 300 milliards d'euros, les prêts qui leur seront accordés par les banques.
Le plan d'aide français a été validé "en vertu du nouvel encadrement temporaire des aides d'État", qui assouplit les règles de l'Union européenne (UE) en la matière afin de faire face aux conséquences économiques de l'épidémie, précise le communiqué.
"Maintien de la trésorerie pour les entreprises"
Ce nouvel "encadrement" a été adopté jeudi par l'UE, qui avait promis de se montrer plus conciliante envers les entreprises dans le besoin.
Annoncée le 16 mars par le président Emmanuel Macron, la garantie française est ouverte à "tous les nouveaux prêts bancaires", avait précisé le ministre des Finances, Bruno Le Maire.
La mesure "a vocation à garantir le maintien de la trésorerie pour les entreprises", avait-il ajouté, estimant qu'"aujourd'hui, les banques n'ont plus aucune raison de refuser quelque prêt que ce soit à quelque entreprise que ce soit".
Mesures "nécessaires, appropriées et proportionnées"
Dans son communiqué, la Commission européenne constate "que les mesures françaises" sont "conformes aux conditions énoncées dans l'encadrement temporaire". En effet, ces mesures "couvrent des garanties sur des crédits dont la durée et le volume sont limités". La commission estime par ailleurs que les mesures prévues par le plan de la France sont "nécessaires, appropriées et proportionnées pour remédier à une perturbation grave de l'économie".
Vendredi, outre cet assouplissement de sa réglementation sur les aides d'État, l'UE a annoncé la suspension de ses règles de discipline budgétaire. Une mesure inédite, qui doit permettre aux États de dépenser autant que nécessaire face aux conséquences économiques du virus.
0 Commentaires
Participer à la Discussion