NETTALI.NET - S’exprimant ce lundi, au cours d’une conférence de presse à Paris, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien au gouvernement du président reconnu par la communauté internationale en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui est, à l’en croire « le seul gouvernement légal et légitime ». La France n’est d’ailleurs pas le seul pays à s’être prononcé, ce matin, sur la question ivoirienne car le Nigéria a, via une lettre ouverte, demandé au Conseil de sécurité de l’Onu, d’autoriser l’usage de la force pour chasser du pouvoir Laurent Gbagbo.
Le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé, ce lundi, au cours d’une conférence de presse organisée à Paris, son soutien à Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale. Il a, d’après Rfi, en présence des ambassadeurs accrédités en France dont celui récemment nommé par Alassane Ouattara Ali Coulibaly, de nouveau certifié que l’Elysée ne reconnait pas le gouvernement de Gbagbo. Pour la France, déclare t-il : « les choses sont claires la Côte d’Ivoire a un seul gouvernement légal et légitime ».
Poursuivant, il explique que c’est « celui que le peuple ivoirien s’est choisi et qui est reconnu par les Nations Unies et par toutes les organisations africaines », faisant ainsi allusion au président proclamé vainqueur de l’élection présidentielle de novembre par la commission électorale ivoirienne (Cie), Alassane Ouattara. D’ailleurs à en croire Rfi, le président français a même tenu à « saluer » Ali Coulibaly.
Un autre allié d’Alassane Ouattara, le Nigéria, s’est aussi prononcé sur la question ivoirienne, ce lundi. Il a par la voix de son ministre des affaires étrangères, Odein Ajumogobia, demandé dans une lettre ouverte au Conseil de sécurité de l’Onu, d’autoriser l’usage de la force en Côte d’Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.
« La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réclame sans équivoque, un soutien international via une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations Unies pour valider l’usage de la force », lit-on selon Rfi dans la missive. Toutefois il a suggéré que l’option de la force ne soit utilisée qu’ « en dernier recours ».
Toujours dans sa lettre, M. Ajumogobia a fait savoir que la situation ivoirienne « va forcément déboucher sur l’anarchie et le chaos, ou pire, une véritable guerre civile ». Pointant un doigt accusateur sur le président sortant, Laurent Gbagbo qui refuse de céder sa place à Alassane Ouattara, le chef de la diplomatie nigériane a martelé que la crise actuelle « a été précipitée par le seul Laurent Gbagbo ».
De ce fait, il a dans la même veine, laissé entendre qu’il faut que Gbagbo comprenne qu’il y a une perspective qu’une force militaire massive lui tombe dessus. C’est seulement, poursuit-il « à ce moment qu’il prendra sérieusement en considération les exigences de son départ ».
Cependant, le ministre pense que « l’utilisation de la force légitime » ne doit pas forcément signifier une intervention terrestre. Elle pourrait d’après lui, inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions. « Le mandat de l’Onuci, cependant, est devenu tout à fait inadapté pour garantir la paix et la sécurité dans le pays », selon lui.
5 Commentaires
Diop
En Janvier, 2011 (12:50 PM)Gms
En Janvier, 2011 (12:52 PM)Not in my name
Pas en mon nom
Amalgameurs
En Janvier, 2011 (13:39 PM)Lkjk
En Janvier, 2011 (18:01 PM)Elzo
En Janvier, 2011 (20:28 PM)Il faut agir vite et bien!
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