
Fermés pendant près de deux mois, des sites emblématiques comme le Mont Saint-Michel ou la cathédrale de Chartres,sont de nouveau accessibles, mais à des visiteurs de proximité, les escapades n'étant autorisées que dans la limite de 100 km, et dans le respect des gestes barrière.
Car si l'épidémie de Covid-19 reflue, les scientifiques s'accordent à considérer qu'aucun bilan ne pourra être tiré avant au moins deux semaines sur la trajectoire de la propagation du virus et une éventuelle "deuxième vague".
Des plages réservées à un usage "dynamique"
En attendant, nageurs, plaisanciers, pêcheurs à pied et surfeurs peuvent retrouver le chemin des plages, de la Méditerranée à l'Atlantique et la Manche. Pas question pour autant de bronzer ou de pique-niquer : elles sont réservées à un usage "dynamique", ont prévenu les autorités, qui y ont prohibé sports et jeux collectifs.
Fin de confinement aussi dans le massif du Mont-Blanc, où le téléphérique de l'Aiguille du Midi et le train du Montenvers reprennent du service samedi, moyennant un protocole sanitaire drastique.
Privés de nature huit semaines durant, les urbains franciliens vont pouvoir renouer avec la verdure, la région Ile-de-France ayant rouvert 39 forêts publiques.
Les routes devraient enregistrer les premiers ralentissements comme en direction de l'ouest au départ de Paris, prévoient les sociétés d'autoroute.
Fréquenté chaque année par des millions de fidèles, le Sanctuaire de Lourdes (Hautes-Pyrénées) rouvrira partiellement ses portes samedi.
Surmortalité en baisse
Le bilan quotidien de l'épidémie a baissé vendredi avec 104 nouveaux décès en 24 heures, contre un pic à plus de 600 début avril, portant le total à plus de 27 500 morts depuis le 1er mars. Surtout, le nombre de patients en réanimation diminue régulièrement (-96 patients vendredi).
Autre signe confirmant la décrue de l'épidémie : l'Insee a annoncé que la surmortalité en France s'établissait à 22% entre le 1er mars et le 4 mai par rapport à la même période de 2019, mais que cet indicateur était en baisse (27% au 20 avril).
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a érigé en "priorité nationale" le sauvetage du secteur du tourisme qui représente deux millions d'emplois et 7% d'un PIB déjà torpillé par la pire récession depuis la Seconde guerre mondiale.
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