Treize pays latino-américains d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale et des Caraïbes ont confirmé leur participation ce lundi 3 et le mardi 4 septembre à une réunion régionale pour faire face à la crise migratoire vénézuélienne. Cette réunion était initialement prévue les 17 et 18 septembre prochains, mais elle a été avancée malgré la récente diminution du flux migratoire.
Avec notre correspondant à Quito, Eric Samson
Fin août, les migrants vénézuéliens n'étaient plus que 1 200 à passer la frontière entre la Colombie et l'Equateur, loin des 5 000 personnes enregistrées quotidiennement en début de mois. C'est le vice-ministre équatorien de Mobilité Humaine, Santiago Chávez, qui l'a révélé vendredi dernier.
Samedi 1er septembre, le Venezuéla n'avait pas confirmé sa participation, ce qu'a regretté un vice-ministre équatorien. Pourtant le problème est loin d'être réglé : du mois de janvier au mois d'août, plus de 641 000 migrants vénézuéliens ont passé la frontière équatorienne. 525 000 ont continué vers le Pérou mais 116 000 sont restés en Equateur.
La crise « doit être réglée au niveau régional »
Pour le ministre équatorien des Affaires Etrangères, José Valencia, cette crise doit être réglée au niveau régional. Son homologue péruvien, Nestor Popolizio, ne dit pas autre chose. Pour lui, la migration vénézuélienne est un exode massif produit de la dictature du gouvernement Maduro. Pour l'heure, les pays les plus touchés par l'arrivée massive de migrants vénézuéliens sont la Colombie, le Pérou et l'Equateur, mais toute la région est concernée.
Cette migration massive et forcée pose des problèmes d'emploi, de sécurité, de santé publique, et d'accès à l'éducation pour les enfants vénézuéliens. Ce sera d'ailleurs l'agenda de ces deux jours de réunion à Quito, sous l'égide de l'Organisation Internationale des Migrations (OIM) et de l'Agence des Nations unies pour les Réfugiés (HCR).
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