Plus de deux millions de personnes ont déjà fui l’Ukraine, deux semaines après le début de l’invasion russe. Mais même après leur arrivée dans l’UE, les femmes et les enfants ne sont pas toujours en sécurité. Ils risquent de devenir des victimes de la traite d’êtres humains et de l’exploitation sexuelle. Des premières victimes ont déjà été identifiées, selon la Gazet van Antwerpen.
Les trafiquants profitent ainsi du chaos à la frontière ukrainienne. Les femmes à qui l’on propose de faire le voyage gratuitement se voient ensuite demander de l’argent ou des faveurs sexuelles.
En Belgique aussi, des hommes célibataires postulent via les réseaux sociaux pour s’occuper d’une “belle Ukrainienne, intelligente et soignée”. L'information a déclenché l’alarme au sein de l’organisation humanitaire Payoke. “Pour les personnes mal intentionnées, cette guerre est une occasion rêvée”, a averti l’organisation humanitaire, qui a déjà mis en place une task force en collaboration avec les autorités gouvernementales compétentes.
Un danger également pour les enfants
Non seulement les femmes, mais aussi les enfants risquent de tomber entre de mauvaises mains. Ylva Johansson, commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, s’est dite très préoccupée par le fait que “les mineurs non accompagnés deviennent des victimes de la traite d’êtres humains”.
“Nous devons fournir davantage d’aide aux enfants”, a déclaré Mme Johansson. “Nous devons être conscients que les criminels veulent profiter de cette situation et utilisent de faux documents pour faire entrer ces enfants dans l’UE afin de les exploiter.”
En Belgique, la Gazet van Antwerpen a fait état de cas d’exploitation de réfugiés ukrainiens.
The rules of war.#AFPgraphics on the principal points of international humanitarian law that makes up the rules of war, which aims to protect people no longer or not taking part in hostilities pic.twitter.com/gtPvxXAkoE
— AFP News Agency (@AFP) March 9, 2022
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