L'administration Trump met dénonce notamment l'absence de vote à la Chambre des représentants permettant de déclencher le processus de l'enquête.
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Le refus semble définitif. La Maison Blanche a informé mardi 8 octobre le Congrès qu'elle refusait, ainsi que l'ensemble de l'administration, de coopérer à l'enquête en cours en vue d'une éventuelle procédure de destitution visant Donald Trump, estimant qu'elle n'avait pas de légitimité.
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"Etant donné que votre demande n'a pas de fondation constitutionnelle légitime ou le moindre semblant d'impartialité (...) le pouvoir exécutif ne peut être tenu d'y participer", a indiqué l'avocat de la présidence, dans un courrier envoyé à Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants. Parmi les griefs de l'exécutif, il met en exergue l'absence de vote à la Chambre pour déclencher ce processus. "Pour faire simple, vous essayez d'annuler les résultats de l'élection de 2016 et de priver les Américains du président qu'ils ont librement choisi", reproche-t-il.
Mardi matin, le président américain a interdit à l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne de témoigner devant les élus, qualifiant les auditions organisées par l'opposition au Congrès sur l'affaire ukrainienne de "tribunal bidon".
Le président américain est accusé d'avoir demandé à son homologue ukrainien de relancer deux enquêtes sur la famille de Joe Biden, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.
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