Déclenchant les cris de joie de ses milliers de supporteurs, le président américain Donald Trump a annoncé officiellement, le mardi 18 juin 2019 au soir, qu'il lançait sa campagne pour décrocher un second mandat en novembre 2020.
« Je lance officiellement ma campagne pour un deuxième mandat », a déclaré le républicain devant les quelque 20 000 supporteurs rassemblés à Orlando, en Floride, promettant de « Garder la grandeur de l'Amérique » (Keep America Great), en écho au célèbre slogan « Rendre à l'Amérique sa grandeur »(Make America Great Again) qui l'avait porté jusqu'à sa victoire surprise en 2016. Il a ensuite salué un par un les membres de sa famille qui l'accompagnaient et ses alliés républicains présents dans la salle.
Style provocateur
Très à l'aise au pupitre, fidèle à son style provocateur, le président américain a rapidement enflammé la salle. Faisant huer tour à tour les médias « Fake News », Hillary Clinton, Barack Obama ou encore l'enquête du procureur spécial Robert Mueller, il a accusé ses adversaires politiques de vouloir « détruire le pays tel que nous le connaissons ».
« Quatre ans de plus ! Quatre ans de plus ! », reprenaient régulièrement ses soutiens dans la salle, rythmant un discours à la tonalité très agressive, sans véritables nouvelles propositions politiques.
Promettant « un séisme dans les urnes », M. Trump l'a assuré : « Nous y sommes arrivés une fois, nous y arriverons encore. Et cette fois nous allons finir le travail ».
En position délicate dans les sondages
L'impétueux président américain, en position très délicate dans les sondages, sait qu'il devra s'imposer dans le « Sunshine State » s'il veut se maintenir huit ans au pouvoir comme ses trois prédécesseurs, Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.
Aucun suspense sur le fond : l'ancien homme d'affaires de New York, en campagne permanente, n'avait jamais fait mystère de sa volonté de se représenter.
Mais ce rassemblement lui a donné l'occasion de capter toute la lumière, avant une séquence qui sera plus favorable à ses adversaires démocrates.
Celui qui s'est présenté en 2016 comme le candidat anti-système et anti-élites semble déterminé à conserver le ton et la posture de l'outsider, mais l'équation n'est pas la même après plusieurs années au pouvoir.
« Time is on my side » des Rolling Stones et « like a candle in the wind » d’Elton John et « simply the best » de Tina Turner servis en interlude après les interventions d’Erik et de Donald Jr. Le message est clair. #TrumpRallyOrlando pic.twitter.com/WCAEvLROea
— anne corpet (@annecorpet) 18 juin 2019
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