Le premier patient à avoir été diagnostiqué hors d'Afrique est mort mercredi 8 octobre à Dallas (Texas, Etats-Unis), a annoncé le Texas Health Presbyterian Hospital, où il était hospitalisé.
Le Libérien avait séjourné dans son pays d'origine avant d'atterrir sur le sol américain, le 20 septembre, sans présenter de symptômes de la maladie. Ce n'est que quatre jours plus tard que les premiers signes ont commencé à apparaître. Thomas Eric Duncan avait été hospitalisé et placé en isolement le 28 septembre.
La santé du patient s'était dégradée en fin de semaine dernière, il avait été branché sur respirateur artificiel et sous dialyse mardi. Il bénéficiait d'un traitement expérimental depuis samedi, du brincidofovir, un antiviral développé par Chimerix, une firme biopharmaceutique américaine. Cet antiviral est censé bloquer le virus en l'empêchant de se multiplier. Il fait actuellement l'objet d'un essai clinique de phase III, la dernière étape avant une demande de mise sur le marché.
Les autorités sanitaires s'inquiètent du fait que, pendant les quatre jours (du 24 au 28 septembre) où il était contagieux sans être en quarantaine, le Libérien ait pu contaminer d'autres personnes. D'autant que le patient avait été en contact avec des enfants ; 48 personnes ayant été plus ou moins en contact avec le malade sont surveillées de près par les autorités sanitaires.
CONTRÔLES RENFORCÉS AUX AÉROPORTS
La Maison Blanche a annoncé mercredi des contrôles renforcés dans cinq aéroports aux Etats-Unis, où atterrissent la plupart des passagers en provenance du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée. Soient les aéroports de JFK (New York), Newark (New Jersey), Dulles (Washington), et les aéroports internationaux d'Atlanta et de Chicago.
Selon Washington, 94 % des passagers qui se rendent aux Etats-Unis depuis ces trois pays arrivent dans ces cinq aéroports, soit environ 150 passagers par jour.
En évoquant lundi la possible mise en place de ces contrôles complémentaires, le président Barack Obama avait souligné que les risques d'une épidémie d'Ebola aux Etats-Unis étaient « extrêmement faibles ».
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a de son côté lancé un appel à la communauté internationale. Lors d'une conférence de presse ce mercredi, il a « plaidé de manière urgente pour que les nations du monde en fassent plus » dans leur aide contre cette « crise mondiale urgente » qui « exige une réponse mondiale urgente ».
UN EMPLOYÉ DE L'ONU CONTAMINÉ AU LIBERIA
Par ailleurs, la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, Karin Landgren, a annoncé mercredi qu'un membre du personnel étranger de la Mission des Nations unies au Liberia (Minul) a contracté le virus Ebola.
Ni l'identité ni la nationalité de cette personne qui travaillait dans les services médicaux de la Minul n'ont été révélés. La force des Nations unies est chargée d'appuyer la mise en œuvre du processus de paix après les conflits qui ont fait quelque 250 000 morts au Liberia entre 1989 et 2003. « La mission continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à enrayer la tragédie que représente Ebola », s'est engagée Mme Landgreen.
La semaine dernière, l'ONU annonçait aussi la mort d'un employé libérien de cette même force, probablement d'Ebola. Dans son dernier bilan faisant état de 3 789 morts sur 8 033 cas, dont plus de la moitié au Liberia, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) conclut à une sous-estimation généralisée des nouveaux cas dans ce pays.
12 Commentaires
Gass
En Octobre, 2014 (20:07 PM)Mlé
En Octobre, 2014 (20:07 PM)Senegalaisement Votre
En Octobre, 2014 (20:32 PM)Wanted
En Octobre, 2014 (20:33 PM)Le Senateur
En Octobre, 2014 (20:42 PM)Ico
En Octobre, 2014 (20:51 PM)Bizzare
En Octobre, 2014 (20:59 PM)Gag
En Octobre, 2014 (23:39 PM)Ah!!
En Octobre, 2014 (01:33 AM)Moi
En Octobre, 2014 (01:33 AM)Vrai
En Octobre, 2014 (07:51 AM)Lebaolbaol
En Octobre, 2014 (09:23 AM)ON VA TOUT ENTENDRE AVEC LES FRERES ADVERSAIRES DES RESSORTISSANTS DU MASSIF pulagu........
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