Le lanceur d'alerte et ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden a salué lundi le refus de la justice britannique d'extrader vers les États-Unis Julian Assange, disant espérer que cette décision marquera "la fin" des poursuites visant le fondateur de Wikileaks.
"Pourvu que ce soit la fin (de cette affaire)", a écrit sur Twitter Edward Snowden, en réponse à un message rapportant la décision britannique. Réfugié en Russie depuis 2013, Edward Snowden est lui aussi recherché par les États-Unis après avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents prouvant l’étendue des activités de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), et démontrant l’ampleur de la surveillance électronique exercée par Washington.
Snowden risque 30 ans de prison
Inculpé d’”espionnage” dans son pays, M. Snowden risque jusqu’à 30 ans de prison. Privé de son passeport américain sur demande de Washington, il s’était retrouvé à Moscou en mai 2013 après y être arrivé depuis Hong Kong et dans l’intention de trouver refuge en Amérique latine. Il s’était finalement retrouvé bloqué en Russie, où il a obtenu l’asile et dont il a récemment demandé la nationalité.
“Un premier pas vers la justice”
La compagne de Julian Assange, Stella Moris, a quant à elle salué “un premier pas vers la justice”. “Aujourd’hui marque une victoire pour Julian (...), un premier pas vers la justice dans cette affaire”, a déclaré l’avocate à la presse, devant la cour criminelle de l’Old Bailey. Elle a appelé le gouvernement américain à “mettre fin” aux poursuites.
0 Commentaires
Participer à la Discussion