Le ministère public a requis vendredi cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, à l'encontre de Valérie Bacot pour l'assassinat de son mari violent et proxénète, ce qui la ferait sortir libre du tribunal considérant l'année qu'elle a déjà effectuée en détention provisoire.
"Valérie Bacot ne pouvait pas prendre la vie de celui qui la terrorisait" mais il faut "fixer l'interdit sans réincarcérer", a déclaré l'avocat général Eric Jallet devant les assises de Saône-et-Loire, soulignant que ses quatre enfants avaient "besoin" de l'accusée.
Compte tenu de son année déjà purgée de détention provisoire, si la cour suit les réquisitions de l’avocat général, Valérie Bacot retrouvera donc la liberté à l’issue de son procès.
À l’énoncé des réquisitions, l’accusée n’a pas “compris tout de suite” et s’est effondrée en larmes, victime d’un malaise, relate BFMTV. L’audience a été suspendue et la salle a été évacuée. Les secours sont rapidement intervenus. Son état ne suscite pas d’inquiétude.
Valérie Bacot a tué son mari d'une balle dans la nuque après avoir subi près de 24 ans de viols, violences et prostitution contrainte. Malgré ces circonstances atténuantes, elle risquait, théoriquement, la réclusion à perpétuité.
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