Les faits ont eu lieu ce dimanche 2 octobre, en France, à Sèvres, en région parisienne. La mère a été placée en garde à vue.
C’est son fils qui a témoigné contre elle ce dimanche matin, vers 7h30. Il venait d’arriver en pleurs au commissariat de Sèvres (Hauts-de-Seine, Île-de-France)... suivi par sa mère qui lui intimait de se taire, relate Le Parisien. Le jeune garçon, d’origine camerounaise, a néanmoins répondu aux policiers et détaillé la tentative d’empoisonnement qu'il venait de subir pendant la nuit.
Des “photos dénudées”
En effet, vers 4h du matin, sa mère serait venue le réveiller pour lui demander des explications quant à la présence sur son téléphone portable de "photos dénudées d’un homme adulte” et d’échanges de messages explicites. Elle venait aussi de découvrir qu’il était inscrit sur un “site de rencontres homosexuelles", selon une source proche du dossier. L'orage passe, l’enfant se rendort.
“Tu n’es plus mon fils”
Quelques heures plus tard, quand il se lève, elle repart à l’assaut et le couvre d’insultes, selon Le Parisien: “Tu n’es plus mon fils”, lui hurle-t-elle “en le menaçant de mort”. Elle remplit alors un verre avec de l’eau de Javel et le force à le boire. Elle échoue: il recrache la totalité du détersif. Sa famille, son beau-père et ses deux soeurs n’interviennent pas. Selon le jeune garçon, sa mère l’aurait ensuite entraîné vers le pont de Sèvres pour tenter de le jeter dans la Seine.
Mises en examen
La mère de famille a été mise en examen pour “administration de substance nuisible par ascendant” et pour “menace de mort en raison de l’orientation sexuelle”. Le beau-père a été également mis en examen pour complicité. L’enfant a été placé dans un foyer d’accueil.
9 Commentaires
De lui, on ne connaît que son identité, consignée dans une fiche du deuxième district de police judiciaire (2e DPJ) de Paris. Un état civil réel, Cheikh N., deux alias, une date de naissance, une adresse à Sevran (Seine-Saint-Denis), une nationalité, sénégalaise, et une ville d’origine : Louga, à trois heures de route de Dakar, en direction de la frontière mauritanienne.
Le 9 septembre, les enquêteurs du 2e DPJ l’interpellent avec un complice pour trafic de stupéfiants. Les perquisitions permettent de découvrir près de 8 000 euros en liquide et l’attirail de fabrication du crack.
Trois jours plus tard, autre quartier, autre dealeur. Souleymane M. est arrêté en pleine rue dans le 15e arrondissement. Dissimulés dans ses sous-vêtements, des cailloux jaunâtres enrobés de plastique, des bonbonnes de crack. Les policiers, ceux du 3e DPJ cette fois-ci, remontent à son domicile et y découvrent les signes distinctifs des « cuisiniers » : des centaines d’euros en pièces, deux balances, du bicarbonate de soude et un cahier de comptabilité. Depuis deux ans, il fournissait une vingtaine de clients par jour aux portes sud de Paris, Choisy, Ivry, Italie, plus des livreurs. Sa nationalité : sénégalaise. Sa ville d’origine : Louga.
Le 6 septembre, Mamadou D. : encore le 3e DPJ, et un dealeur qui circule à vélo, entre Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où il vit, et la porte de La Chapelle. A minuit, les policiers fondent sur lui. Dans ses poches, 113 cailloux. Chez lui, 87 autres cailloux, 100 grammes de cocaïne conditionnés en onze ovules, ces emballages signant l’importation guyanaise, et des produits de coupe, de la caféine et de la phénacétine, un analgésique cancérigène retiré du marché. En garde à vue, il reconnaît son trafic, pour aider ses sœurs malades au pays, explique ne gagner que 1 200 euros par mois et faire ça pour financer sa maison au Sénégal, d’où il vient. Sa ville d’origine : Louga.
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En Octobre, 2022 (16:48 PM)Reply_author
En Octobre, 2022 (18:18 PM)Monsesilo
En Octobre, 2022 (16:45 PM)Participer à la Discussion