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La vie de Stéphanie Pisciotta a basculé il y a six ans. Le 16 octobre 2015, cette mère de famille du Gard, dans le sud de la France, est rentrée à l’hôpital pour un banal examen de l'estomac. La quadragénaire en est ressortie amputée des quatre membres suite à une erreur médicale.
À la suite de cet examen à la polyclinique Grand Sud à Nîmes, Stéphanie Pisciotta a contracté une maladie nosocomiale, qui a nécrosé plusieurs organes, aggravée par une erreur de traitement.
À la suite de cet examen à la polyclinique Grand Sud à Nîmes, Stéphanie Pisciotta a contracté une maladie nosocomiale, qui a nécrosé plusieurs organes, aggravée par une erreur de traitement.
“On m’a administré de la pénicilline alors que j’y suis allergique et que cela figurait dans mon dossier médical. C’est ma famille qui a alerté le corps médical sur le traitement. J’ai ensuite fait un œdème de Quincke, une réaction allergique grave”, raconte Stéphanie au Midi libre.
“J’ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail”
“J’ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail. Je ne suis jamais retournée dans mon ancien domicile à Lunel-Viel et toute ma famille a été impactée”, confie amèrement cette maman de deux enfants.
Transférée au CHU deux jours plus tard, Stéphanie est entre la vie et la mort. Pour tenter de la sauver, les médecins lui retirent une partie du tube digestif. Mais l’intervention n’a pas empêché les mains et les pieds d’être touchés.
“J’ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail. Je ne suis jamais retournée dans mon ancien domicile à Lunel-Viel et toute ma famille a été impactée”, confie amèrement cette maman de deux enfants.
Transférée au CHU deux jours plus tard, Stéphanie est entre la vie et la mort. Pour tenter de la sauver, les médecins lui retirent une partie du tube digestif. Mais l’intervention n’a pas empêché les mains et les pieds d’être touchés.
“L’organisme se concentre sur les organes vitaux, raconte-t-elle. Le sang ne circule plus et l’amputation des quatre membres n’a pu être évitée”, explique la Gardoise au quotidien.
Une détermination remarquable
Six ans plus tard, Stéphanie ne se laisse pas abattre. La quadragénaire, qui a subi de nombreuses opérations, fait preuve d’une détermination remarquable. Elle a appris à marcher avec ses prothèses, s’est formée à conduire et souhaite créer une association pour sensibiliser les enfants au handicap.
Six ans plus tard, Stéphanie ne se laisse pas abattre. La quadragénaire, qui a subi de nombreuses opérations, fait preuve d’une détermination remarquable. Elle a appris à marcher avec ses prothèses, s’est formée à conduire et souhaite créer une association pour sensibiliser les enfants au handicap.
“Au départ, je voulais créer une association pour aider d’autres personnes comme moi mais le contact avec les enfants me manque réellement car avant, j’étais assistante maternelle. J’ai eu récemment l’occasion d’intervenir dans une classe pour parler du handicap. Les écoliers, même un peu intimidés au début, ont posé plein de questions et là, je me suis dit que c’est vraiment ça que je veux faire”, conclut-elle.
Procédure judiciaire
Par ailleurs, Stéphanie Pisciotta a entamé une procédure judiciaire contre la clinique, laquelle est toujours en cours. Néanmoins, grâce au dédommagement de l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, elle a pu s’acheter sa propre maison à Manduel, près de Nïmes, ainsi qu’une voiture aménagée.
Par ailleurs, Stéphanie Pisciotta a entamé une procédure judiciaire contre la clinique, laquelle est toujours en cours. Néanmoins, grâce au dédommagement de l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, elle a pu s’acheter sa propre maison à Manduel, près de Nïmes, ainsi qu’une voiture aménagée.
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