De 3 à 8 ans, Lauren Kavanaugh a été enfermée dans un placard. Elle n'y sortait que pour être violée par ses parents adoptifs. 16 ans après les faits, la Texane brise le silence: "Je ne dors quasiment plus. Mes angoisses sont terribles. J'ai tenté de me suicider plus d'une trentaine de fois", avoue-t-elle. C'est l'histoire de "la fille du placard". Flashback en 2001. Les enquêteurs retrouvent la petite Lauren, quasiment morte de faim, enfermée dans un petit placard d'une salle de bain. Elle n'a que huit ans et pèse seulement 11,5 kg.
Elle est transportée d'urgence dans un hôpital du Texas car ses organes vitaux sont gravement touchés. "Mes angoisses sont terribles" Pendant cinq ans (de 3 à 8 ans), Lauren a été l'esclave sexuelle de ses parents adoptifs. 16 ans après les faits, elle n'a rien oublié de son calvaire. Elle était obligée de faire ses besoins dans le placard. Sa mère et son beau-père mettaient de la musique country à fond pour cacher ses hurlements.
"Je ne dors quasiment plus", précise Lauren Kavanaugh dans des propos relayés par The Inquisitr. "Mes angoisses sont terribles. J'ai tenté de me suicider plus d'une trentaine de fois. Je ne peux plus entendre de la musique country, ça me rappelle trop de mauvais souvenirs." Soutenue par sa petite amie Janae, sa petite amie, l'aide à se reconstruire, même si tout n'est pas facile tous les jours. "Si elle s'arrête brusquement de faire quelque chose, je sais que quelque chose cloche. Tout remonte à la surface. Elle a développé des mécanismes étranges pour lutter contre son traumatisme", ajoute Janae.
Aujourd'hui, jusqu'à trois fois par semaine, Lauren Kavanaugh dort encore dans un placard car elle s'y "sent en sécurité". "Quand ce n'est pas possible, elle cherche une douche. Elle s'endort sous de l'eau bouillante. Avant d'aller au lit, je vérifie toujours s'il n'y a pas quelque chose de pointu près d'elle car elle pourrait se blesser. Ça pourrait parfois être très violent", précise sa petite amie. Lauren Kavanaugh reste toujours traumatisée par ce cauchemar. "Parfois, ma mère apportait des garçons et des filles à la maison pour avoir des relations sexuelles avec moi.
Si je criais trop fort, mes parents se mettaient vraiment en colère. Ils aimaient simplement nous regarder en plein ébat. J'ai pensé à plusieurs reprises que j'allais mourir." "J'espère avoir une vie normale un jour" Sa terrible histoire la poursuit encore aujourd'hui. "À l'école, certains garçons de l'équipe de football ont lu mon histoire. Ils se sont moqués de moi. L'entraîneur a présenté ses excuses pour ce comportement mais ils n'ont été suspendus que quelques jours. Pendant ce temps, je n'ai pas osé montrer mon visage de peur d'être harcelée. J'espère avoir une vie normale un jour." Les parents de Lauren ont été condamnés à la prison à vie. Ils ne seront pas éligibles à une libération avant 2031.
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Anonyme
En Janvier, 2017 (13:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:40 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:43 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (16:34 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (16:40 PM)Anonyme
En Février, 2017 (09:55 AM)Participer à la Discussion