Emmanuel Macron, qui a décrété lundi “l’état d’urgence économique et social” après plus de trois semaines de crise des “Gilets jaunes”, reçoit ce mardi à l’Elysée les représentants des banques, avant ceux des entreprises mercredi afin de les inciter à participer à “l’effort collectif”. Dans son allocution solennelle lundi soir, le chef de l’Etat, qui ne s’était pas exprimé publiquement depuis le 2 décembre, a annoncé une série de mesures, dont la hausse de salaire de 100 euros pour les salariés au smic et l’annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités.
Il a dans le même temps indiqué avoir besoin que “les grandes entreprises” et les Français “les plus fortunés, aident la Nation à réussir”, annonçant qu’il les réunirait et prendrait des mesures en ce sens “dès cette semaine”. Le gouvernement et le Parlement “devront aller plus loin pour mettre fin aux avantages indus et aux évasions fiscales”, a-t-il déclaré.
“Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt, c’est la simple justice.” Pas question pour autant de revenir sur la réforme contestée de l’impôt sur la fortune (ISF), comme le réclament les “Gilets jaunes” et l’opposition de gauche, a souligné Emmanuel Macron, estimant que “revenir en arrière affaiblirait” la France. Marine Pennetier, édité par Myriam Rivet
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