
La justice française a étendu son enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d'autres dépenses suspectes que celles liées à la société de communication Bygmalion, pour plus de 10 millions d'euros, a appris l'AFP jeudi de source judiciaire.
Le parquet de Paris a répondu favorablement le 26 octobre à la requête des juges chargés du dossier Bygmalion dans lequel 13 personnes ont déjà été inculpées. Ils s'interrogent sur la destination d'une dizaine de millions d'euros apparaissant dans le budget du parti de droite UMP (rebaptisé depuis Les Républicains).
Le parquet de Paris a répondu favorablement le 26 octobre à la requête des juges chargés du dossier Bygmalion dans lequel 13 personnes ont déjà été inculpées. Ils s'interrogent sur la destination d'une dizaine de millions d'euros apparaissant dans le budget du parti de droite UMP (rebaptisé depuis Les Républicains).
Les enquêteurs soupçonnent déjà qu'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings de la campagne électorale de l'ancien président ont été illégalement imputées à l'UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de Bygmalion, Event&Cie, alors qu'elles devaient figurer dans les comptes de campagne.
Cette fraude aurait eu pour but de masquer une explosion du budget, limité par la loi à 22,5 millions (et qui avait malgré tout été dépassé). Son existence a été reconnue par des cadres de Bygmalion ainsi que par Jérôme Lavrilleux, à l'époque directeur adjoint de la campagne et bras droit du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, et qui fait partie des mis en examens (inculpés).
Cette fraude aurait eu pour but de masquer une explosion du budget, limité par la loi à 22,5 millions (et qui avait malgré tout été dépassé). Son existence a été reconnue par des cadres de Bygmalion ainsi que par Jérôme Lavrilleux, à l'époque directeur adjoint de la campagne et bras droit du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, et qui fait partie des mis en examens (inculpés).
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