Le parquet de Paris a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire" et "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique" après les accrochages lors des perquisitions au siège de la France insoumise (LFI) et chez son leader Jean-Luc Mélenchon.
Des magistrats du parquet de Paris ayant été pris à partie lors de ces perquisitions, le procureur de Paris François Molins a par ailleurs demandé au procureur général d'être dessaisi de cette procédure au profit du procureur du tribunal de grande instance le plus proche, a précisé le parquet. Mercredi, des syndicats de police ont dénoncé l'attitude "inacceptable" de M. Mélenchon.
Le secrétaire général du syndicat Alliance Jean-Claude Delage a appelé le nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner à porter plainte, tandis que SGP Police-FO a réclamé dans un communiqué "des excuses publiques" au leader politique. Les perquisitions de mardi ont été menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires dirigées par le parquet de Paris, l'une sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et l'autre sur les comptes de campagne de l'ex-candidat à la présidence.
1 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2018 (01:54 AM)Participer à la Discussion