Le ministre équatorien des Affaires étrangères, Carlos Holguin, a rapporté lundi 13 mars qu'une ancienne ministre condamnée pour corruption, qui s'était réfugiée dans l'ambassade argentine de Quito, a pris la fuite, exhortant l'Argentine à fournir des explications.
Le ministre argentin des Affaires étrangères, Santiago Cafiero, a déclaré dans un communiqué à son homologue équatorien, Juan Carlos Holguin, que «Mme Maria Duarte s'était échappée de l'Ambassade argentine à Quito».
Huit ans de prison
L'ambassadeur argentin, Gabriel Fuks, a été «immédiatement convoqué» pour fournir «plus de détails» sur la fuite de Maria Duarte, qui s'était réfugiée dans l'ambassade argentine à Quito en août 2020, après avoir été condamnée à huit ans de prison pour corruption par la justice équatorienne, précise le communiqué.
L'ambassadeur argentin, Gabriel Fuks, a été «immédiatement convoqué» pour fournir «plus de détails» sur la fuite de Maria Duarte, qui s'était réfugiée dans l'ambassade argentine à Quito en août 2020, après avoir été condamnée à huit ans de prison pour corruption par la justice équatorienne, précise le communiqué.
L'ancienne ministre des Transports et des Travaux publics avait été condamnée, au même titre que l'ex-président équatorien Rafael Correa (en exil en Belgique) et d'autres anciens responsables gouvernementaux, pour son rôle dans un montage mis en place afin de verser près de 7,6 millions de dollars de pots-de-vin à des entreprises, en échange de contrats avec l'État, selon le bureau du procureur.
Sauf-conduit refusé
En décembre 2022, l'Équateur a refusé d'accorder un sauf-conduit à l'ex-ministre qui lui aurait permis de quitter le pays et de rejoindre l'Argentine, où l'asile lui a été octroyé. Ce différend, avait reconnu à l'époque Carlos Holguin, a constitué un «revers» dans les relations diplomatiques des deux pays. «L'Équateur a exhorté l'Argentine à fournir des explications et a exigé la transmission d'informations», a précisé Carlos Holguin, ajoutant qu'il «prendra les mesures les plus appropriées face à cet incident».
L'ex-président socialiste Rafael Correa et ses collaborateurs de l'époque rejettent unanimement les décisions de la justice équatorienne et affirment, de leur côté, être l'objet d'une persécution politique.
En décembre 2022, l'Équateur a refusé d'accorder un sauf-conduit à l'ex-ministre qui lui aurait permis de quitter le pays et de rejoindre l'Argentine, où l'asile lui a été octroyé. Ce différend, avait reconnu à l'époque Carlos Holguin, a constitué un «revers» dans les relations diplomatiques des deux pays. «L'Équateur a exhorté l'Argentine à fournir des explications et a exigé la transmission d'informations», a précisé Carlos Holguin, ajoutant qu'il «prendra les mesures les plus appropriées face à cet incident».
L'ex-président socialiste Rafael Correa et ses collaborateurs de l'époque rejettent unanimement les décisions de la justice équatorienne et affirment, de leur côté, être l'objet d'une persécution politique.
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