Vingt-neuf personnes dont six enfants sont mortes dans la bande de Gaza depuis le début de la flambée de violences entre Israël et le groupe Jihad islamique, a annoncé dimanche le ministère de la Santé dans l'enclave palestinienne, corrigeant une précédente déclaration.
Dans un premier communiqué, le ministère a affirmé que 32 Palestiniens avaient été tués depuis vendredi dans des frappes israéliennes. Peu de temps ensuite, il a indiqué dans un second message que le bilan était de 29 morts et de 253 blessés.
Les autorités israéliennes contredisent ce bilan et assurent que des enfants palestiniens ont été tués samedi par un tir de roquette raté du Jihad islamique vers Israël.
Depuis le début de son opération vendredi, Israël assure viser des sites appartenant au Jihad islamique, dont des combattants et des chefs ont été tués, selon l'armée israélienne. Les forces israéliennes ont également annoncé avoir arrêté en deux jours environ 40 membres de l'organisation en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu.
En représailles des raids sur l'enclave de Gaza, le groupe palestinien a tiré des roquettes vers le sol israélien, la plupart interceptées par le bouclier antimissile israélien. Deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats d'obus, selon les services de secours.
Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de mai 2021 qui avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales.
L'Etat hébreu impose depuis 2007 un blocus sur Gaza, territoire de 2,3 millions d'habitants gouverné par les islamistes du Hamas.
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Pourquoi ils passent tout leur temps à mentir pour arriver à leurs objectifs inavouables
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