Les États-Unis échappent au « shutdown » : il n'y aura pas de fermeture du gouvernement fédéral américain ce vendredi 1er octobre. Dans une journée sous tension, consacrée aux plans d’investissements du président Biden, les membres du Congrès ont fini par trouver une solution pour financer l’État pour les deux prochains mois.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Après des jours et des jours de blocage, il aura suffi d’une journée pour que démocrates et républicains du Sénat et de la Chambre des représentants trouvent un terrain d’entente sur le le financement du gouvernement fédéral.
Les agences du gouvernement vont donc pouvoir continuer à fonctionner au moins jusqu’au début du mois de décembre 2021. En particulier, les fonds destinés aux aides après les récentes catastrophes naturelles et ceux prévus pour l’installation des réfugiés afghans vont pouvoir être distribués. Alors que la pandémie de coronavirus continue, il s’agissait de ne pas ajouter de la crise à la crise. Et de manière assez inhabituelle, démocrates et républicains, habitués à s’affronter durement ces derniers temps, en ont convenu.
Pour revenir à un peu de coopération, il aura fallu que la question du plafond de la dette, toujours en suspens, soit découplée des dépenses fédérales. Cette question de la dette, c’est la prochaine échéance politico-économique. La secrétaire au Trésor Janet Yellen a prévenu : si la capacité d’emprunt du pays n’est pas élargie, les États-Unis pourraient se trouver en situation de défaut de paiement le 18 octobre, dans moins de trois semaines. Ce serait totalement inédit.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Après des jours et des jours de blocage, il aura suffi d’une journée pour que démocrates et républicains du Sénat et de la Chambre des représentants trouvent un terrain d’entente sur le le financement du gouvernement fédéral.
Les agences du gouvernement vont donc pouvoir continuer à fonctionner au moins jusqu’au début du mois de décembre 2021. En particulier, les fonds destinés aux aides après les récentes catastrophes naturelles et ceux prévus pour l’installation des réfugiés afghans vont pouvoir être distribués. Alors que la pandémie de coronavirus continue, il s’agissait de ne pas ajouter de la crise à la crise. Et de manière assez inhabituelle, démocrates et républicains, habitués à s’affronter durement ces derniers temps, en ont convenu.
Pour revenir à un peu de coopération, il aura fallu que la question du plafond de la dette, toujours en suspens, soit découplée des dépenses fédérales. Cette question de la dette, c’est la prochaine échéance politico-économique. La secrétaire au Trésor Janet Yellen a prévenu : si la capacité d’emprunt du pays n’est pas élargie, les États-Unis pourraient se trouver en situation de défaut de paiement le 18 octobre, dans moins de trois semaines. Ce serait totalement inédit.
Reprise ce vendredi des discussions sur le programme économique de Joe Biden
Concernant le programme économique de Joe Biden, les discussions ont portant duré toute la journée et jusque tard dans la soirée de jeudi. Finalement, ce sont les démocrates libéraux qui ont eu le dernier mot. Les élus de la gauche du parti avaient prévenu qu’ils ne voteraient pas le plan d’infrastructure à 1200 milliards de dollars si un accord n’était pas trouvé sur l’autre plan, encore plus ambitieux, avec 3500 milliards de dollars de dépenses sociales. Beaucoup trop pour les démocrates centristes du Sénat qui ne veulent pas monter au dessus de 1500 milliards. Des points de vue trop éloignés donc pour espérer trouver un accord et obtenir un vote sur les investissements.
C’est un coup dur pour Joe Biden, qui a été élu sur ce programme, mais ce n’est pas terminé : les discussions vont reprendre ce vendredi et la Maison Blanche préfère voir le verre à moitié plein et insiste sur les progrès réalisés cette semaine.
Concernant le programme économique de Joe Biden, les discussions ont portant duré toute la journée et jusque tard dans la soirée de jeudi. Finalement, ce sont les démocrates libéraux qui ont eu le dernier mot. Les élus de la gauche du parti avaient prévenu qu’ils ne voteraient pas le plan d’infrastructure à 1200 milliards de dollars si un accord n’était pas trouvé sur l’autre plan, encore plus ambitieux, avec 3500 milliards de dollars de dépenses sociales. Beaucoup trop pour les démocrates centristes du Sénat qui ne veulent pas monter au dessus de 1500 milliards. Des points de vue trop éloignés donc pour espérer trouver un accord et obtenir un vote sur les investissements.
C’est un coup dur pour Joe Biden, qui a été élu sur ce programme, mais ce n’est pas terminé : les discussions vont reprendre ce vendredi et la Maison Blanche préfère voir le verre à moitié plein et insiste sur les progrès réalisés cette semaine.
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