Alors que 20 000 personnes sont attendues ce samedi soir au meeting du président américain à Tulsa, dans l’Oklahoma, le chef de la communication de la campagne de réélection de Donald Trump indique que six membres de l’équipe d’organisation ont été diagnostiqués positifs au coronavirus. Une annonce qui intervient en pleine polémique sur la tenue de ce rassemblement dans un contexte d’épidémie.
Six membres de l’organisation du meeting de campagne de Donald Trump, ce samedi 20 juin, dans l’Oklahoma, ont été testés positifs au Covid-19, a annoncé son équipe quelques heures avant l’ouverture de ce premier grand rassemblement organisé dans une salle fermée en pleine pandémie.
Six membres de l’équipe d’organisation ont été testés positifs sur les centaines de dépistages pratiqués, et des procédures de quarantaine ont immédiatement été mises en œuvre, a annoncé le chef de la communication de la campagne de réélection du président américain, Tim Murtaugh.
Aucun des employés positifs au Covid ni personne ayant été en contact direct ne sera présent au meeting ou aux côtés de participants ou d’élus samedi soir à Tulsa où 20 000 personnes sont attendues, a-t-il précisé.
Meeting polémique
Tim Murtaugh a rappelé que la température de tous les membres du public était prise à leur entrée et que des masques et du gel désinfectant étaient distribués à chacun.
Mais les participants ne seront pas contraints de les porter. En revanche, ils ont dû signer un document par lequel ils renoncent à toute poursuite légale si jamais ils contractaient le virus à cette occasion.
Devant la salle où se tiendra le meeting en fin de journée, presque aucun des partisans de Donald Trump ne portait de masque dans la matinée.
Le premier meeting du président républicain depuis le coup d’arrêt de sa campagne sur le terrain, sonné par la pandémie de Covid-19, début mars, a suscité une vive polémique, beaucoup s’inquiétant des conséquences sanitaires d’une telle foule venue de tous les États-Unis.
Forte poussée de nouveaux cas en Oklahoma
Jusqu’à présent relativement épargné, l’Oklahoma, un État conservateur du sud, connaît déjà en ce moment une forte poussée des cas détectés.
Les États-Unis avaient enregistré vendredi soir 705 morts supplémentaires dues au coronavirus en 24 heures, selon les données de l’université Johns-Hopkins, qui fait référence.
C’est le 9e jour d’affilée que le bilan quotidien passe sous la barre des 1 000 décès, même si les États-Unis restent le pays le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 119 000 morts du virus au total et 2,2 millions de cas diagnostiqués sur le territoire.
L’épidémie s’est déplacée de New York et du nord-est du pays vers une large bande recouvrant le sud et l’ouest.
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