Au moins 16 fonctionnaires du port de Beyrouth et des autorités douanières ont été placés en détention dans le cadre de l’enquête sur l’explosion meurtrière mardi d’un entrepôt renfermant des tonnes de nitrate d’ammonium.
Seize personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’explosion qui a endeuillé Beyrouth mardi, a rapporté jeudi l’agence de presse libanaise ANI.
Cité par l’agence, le juge Fadi Akiki a déclaré que les autorités avaient jusqu’ici interrogé plus de 18 individus et responsables du port et des douanes impliqués dans des travaux de maintenance dans l’entrepôt où la déflagration s’est produite.
Il s’agit de «?responsables du conseil d’administration du port de Beyrouth et de l’administration des douanes, et des responsables des travaux d’entretien et des (ouvriers) ayant effectué des travaux dans le hangar numéro 12?», où étaient stockées les tonnes de nitrate d’ammonium, a précisé le procureur militaire Fadi Akiki dans un communiqué.
Gel des comptes bancaires
Selon une source judiciaire et deux radios locales, le directeur général du port de Beyrouth, Hassan Koraytem, figure parmi les personnes interpellées.
La banque centrale du Liban a annoncé jeudi avoir ordonné le gel des comptes bancaires de sept individus, dont Koraytem et le directeur des douanes.
L’explosion dans le port de Beyrouth, mardi, a fait plus de 149 morts et 5?000 blessés, et dévasté des quartiers entiers. Elle a à son origine selon les autorités les 2?750 tonnes de nitrate d’ammonium stockées depuis six ans dans un entrepôt «?sans mesures de précaution?», de l’aveu même du Premier ministre Hassan Diab.
Les autorités libanaises affirment que l’entrepôt a explosé après un incendie
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