“Il n’y a pas de scénario, je pense, où l’efficacité reste au même niveau que ce que nous avons avec le variant Delta”. C’est en tout cas ce que redoute Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, si le variant Omicron s’impose comme la nouvelle souche dominante du coronavirus.
Dans une interview au Financial Times, le dirigeant de la société qui a produit des millions de doses de vaccin anti Covid-19 explique ne pas avoir de certitude, mais se baser sur des avis de scientifiques. “Tous ceux à qui j’ai parlé disent quelque chose comme: ‘il ne faut pas s’attendre à de bonnes nouvelles’”, déclare-t-il, expliquant s’attendre à une baisse de l’efficacité des vaccins, mais sans savoir de combien. “Nous devrons attendre les données”.
À l’inverse, le 28 novembre, Scott Gottlieb, qui siège au conseil d’administration de Pfizer, estimait qu’il y a “un plutôt bon niveau de confiance” que des personnes ayant reçu leur rappel vaccinal soient protégées contre Omicron.
Car c’est justement tout le problème: pour l’instant, une grande partie de ce qui est dit sur le variant Omicron n’est que pure spéculation, basée à la fois sur sa propagation rapide, mais surtout sur le fait qu’il dispose d’une trentaine de mutations sur la “protéine spike”, celle qui permet au virus de pénétrer nos cellules. C’est également cette protéine qui est ciblée par les vaccins pour entraîner notre système immunitaire.
Mais parfois, des mutations en théorie compliquées n’ont pas d’effet, pour des raisons peu claires. Les chercheurs sud-africains, après avoir annoncé la découverte de cette nouvelle souche du coronavirus, ont indiqué qu’il leur faudrait environ deux semaines pour avoir de premiers résultats issus de tests en laboratoire. L’idée, c’est de cultiver le virus et de vérifier comment nos anticorps réagissent, in vitro.
Ces données devraient être disponibles d’ici une à deux semaines. Stéphane Bancel a précisé de son côté que de premiers résultats sur l’efficacité des vaccins in vitro et sur la dangerosité du variant Omicron seront disponibles d’ici à deux semaines.
Ce seront de premiers indicateurs, mais il y a une différence entre théorie et pratique. Même si la chute des anticorps est importante, le système immunitaire est complexe. Il faudra des données en vie réelle pour se rendre véritablement compte de l’efficacité des vaccins actuels contre ce variant Omicron.
Mais si le scénario du pire a lieu et que les vaccins perdent fortement en efficacité? Dans ce cas, il serait possible de créer un nouveau vaccin plus spécifiquement adapté au variant Omicron. Pfizer comme Moderna ont commencé à travailler sur cette question.
Pour Stéphane Bancel, il faudra par contre attendre plusieurs mois avant que ce vaccin puisse être déployé à grande échelle. Albert Bourla, le PDG de Pfizer, a de son côté estimé sur CNBC qu’un vaccin adapté à Omicron (ou à n’importe quel variant) pourra être disponible “en moins de 100 jours”. Espérons que nous n’en ayons pas besoin.
Dans une interview au Financial Times, le dirigeant de la société qui a produit des millions de doses de vaccin anti Covid-19 explique ne pas avoir de certitude, mais se baser sur des avis de scientifiques. “Tous ceux à qui j’ai parlé disent quelque chose comme: ‘il ne faut pas s’attendre à de bonnes nouvelles’”, déclare-t-il, expliquant s’attendre à une baisse de l’efficacité des vaccins, mais sans savoir de combien. “Nous devrons attendre les données”.
À l’inverse, le 28 novembre, Scott Gottlieb, qui siège au conseil d’administration de Pfizer, estimait qu’il y a “un plutôt bon niveau de confiance” que des personnes ayant reçu leur rappel vaccinal soient protégées contre Omicron.
Car c’est justement tout le problème: pour l’instant, une grande partie de ce qui est dit sur le variant Omicron n’est que pure spéculation, basée à la fois sur sa propagation rapide, mais surtout sur le fait qu’il dispose d’une trentaine de mutations sur la “protéine spike”, celle qui permet au virus de pénétrer nos cellules. C’est également cette protéine qui est ciblée par les vaccins pour entraîner notre système immunitaire.
Mais parfois, des mutations en théorie compliquées n’ont pas d’effet, pour des raisons peu claires. Les chercheurs sud-africains, après avoir annoncé la découverte de cette nouvelle souche du coronavirus, ont indiqué qu’il leur faudrait environ deux semaines pour avoir de premiers résultats issus de tests en laboratoire. L’idée, c’est de cultiver le virus et de vérifier comment nos anticorps réagissent, in vitro.
Ces données devraient être disponibles d’ici une à deux semaines. Stéphane Bancel a précisé de son côté que de premiers résultats sur l’efficacité des vaccins in vitro et sur la dangerosité du variant Omicron seront disponibles d’ici à deux semaines.
Ce seront de premiers indicateurs, mais il y a une différence entre théorie et pratique. Même si la chute des anticorps est importante, le système immunitaire est complexe. Il faudra des données en vie réelle pour se rendre véritablement compte de l’efficacité des vaccins actuels contre ce variant Omicron.
Mais si le scénario du pire a lieu et que les vaccins perdent fortement en efficacité? Dans ce cas, il serait possible de créer un nouveau vaccin plus spécifiquement adapté au variant Omicron. Pfizer comme Moderna ont commencé à travailler sur cette question.
Pour Stéphane Bancel, il faudra par contre attendre plusieurs mois avant que ce vaccin puisse être déployé à grande échelle. Albert Bourla, le PDG de Pfizer, a de son côté estimé sur CNBC qu’un vaccin adapté à Omicron (ou à n’importe quel variant) pourra être disponible “en moins de 100 jours”. Espérons que nous n’en ayons pas besoin.
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