Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Edward Gemayel, a conclu sa mission au Sénégal où elle a évalué les récents développements économiques et politiques, jetant ainsi les bases des discussions pour la seconde revue du programme soutenu par le FMI.
Dans une déclaration à l'issue de la mission, M. Gemayel a déclaré que malgré les tensions politiques entourant l'élection présidentielle et les chocs externes, l'économie sénégalaise a fait preuve de résilience en 2023. La croissance économique a « dépassé les attentes », atteignant 4,6 %, soutenue par une campagne agricole fructueuse et un secteur « tertiaire solide ». De plus, l'inflation a connu une baisse plus rapide que prévu, se situant à 5,9 %.
D’après le FMI, des défis persistent. Les dépenses élevées en subventions énergétiques et en intérêts sur la dette ont été compensées par des réductions dans les dépenses d'investissement, maintenant le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB, conformément aux objectifs du programme.
Cependant, cela a conduit à une augmentation de la dette du gouvernement central, dépassant le plafond fixé par l'UEMOA.
La croissance économique du premier trimestre 2024 a été plus faible que prévu, en raison des incertitudes politiques liées à l'élection présidentielle, entraînant un report des investissements et une réduction des dépenses des consommateurs. Néanmoins, l'inflation a reculé à 3,3 % en glissement annuel.
Les perspectives économiques pour 2024 restent positives, avec une croissance projetée à 7,1 %. Cependant, cela reflète une activité économique impactée au premier trimestre par le contexte électoral et un démarrage retardé de la production de gaz.
Pour maintenir le cap sur les objectifs du programme soutenu par le FMI, l’institution insiste sur la mise en place de mesures « ambitieuses » nécessaires, notamment des réductions des dépenses fiscales et une amélioration de leur efficacité. Des réformes structurelles sont également nécessaires, y compris une révision de la formule de détermination des prix des produits pétroliers et un audit de la compagnie d'électricité Senelec pour mettre en œuvre une nouvelle grille tarifaire pour l'électricité, avec un tarif social pour les ménages vulnérables.
Selon le FMI, les nouvelles autorités se sont engagées à poursuivre le programme soutenu par le FMI en évoquant que ses objectifs s'alignent sur leurs propres priorités stratégiques, notamment l'amélioration de la résilience budgétaire et la réduction des vulnérabilités de la dette.
L'équipe du FMI a exprimé sa gratitude pour la coopération exemplaire des autorités et des autres partenaires, ainsi que pour les discussions franches et constructives. Les discussions pour la seconde revue du programme sont prévues pour juin 2024.
Pendant leur séjour, les membres de l'équipe du FMI ont rencontré plusieurs hauts responsables sénégalais, dont le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba. Ils ont également eu des échanges productifs avec des représentants du secteur privé et des partenaires de développement.
13 Commentaires
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Rupture ba paré di yoni ton ministre des finances au FMI oubliant que tu avais dit devant tous les sénégalais que les ressources naturelles et les impôts suffisaient pour développer le pays? Nek lène ay nitt et arrêter d'être des animaux commencez à regarder la réalité en face, rupture = manipulation et mensonge damani.
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En Mai, 2024 (23:12 PM)-
Rupture ne veut pas dire tout casser et etre irresponsables.
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En Mai, 2024 (04:37 AM)On fait preuve de realisme en gerant les contraintes tout en reformant.
La rupture est philosophique avec une destination en vue, pas deriver ou tatonner comme ces incapables qui ont ruiné et pille le pays depuis 60 ans.
Tourem
En Mai, 2024 (19:19 PM)A Diop
En Mai, 2024 (19:25 PM)-
Fini les subventions
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En Mai, 2024 (04:40 AM)Le ratio dette endettement/PIB n'est reluisant et dépasse les normes de bonne gestion des ressources d'un pays généralement admis. A titre d'exemple +60 milliards dépensés pour le Centre de Conférence de Diamniadio qu'on appelle parfois Centre des Expositions. Cet investissement selon les indiscrétions rapporte entre 30 et 50 millions /an. Il faut déduire les salaires et la maintenance. Combiens d'années faut t'il pour juste recouvrer l'investissement et les intérêts avant de parler de bénéfices. sur 'investissement.
Avec les résultats du PSE à ce jour nous sommes loin du bout du tunnel.
Pms
En Mai, 2024 (23:43 PM)-
C'est les strategies des tueurs économiques. Ils endettent un pays à mort pour prendre contrôle des matières premières. Macky nous a livré au fmi, à la banque mondial et aux Occidentaux. On doit maintenant travailler pour que l'endettement publique passe de 70% du PIB à 30% du PIB.
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En Mai, 2024 (05:07 AM)Plus tard , toute honte bue ,ses détracteurs ont admis l'utilité de.ces routes.
Ce sera la même chose avec les TER, BRT , AUTOPONTS ,PONTS , AÉROPORTS, ROUTES ET PISTES DE PRODUCTION ......etc ,etc .
Bientôt les Sénégalais les trouveront insuffisants.
Alors parler D'ÉLÉPHANTS BLANCS ,c'est se moquer de l'intelligence des Sénégalais.
Changement
En Mai, 2024 (05:00 AM)Les critiques, vous pouvez faire de l'intox et vos pseudos analyses.
Le Senegal n'a jamais ete en de si bonnes mains.
Diriger n'est pas facile et implique du jonglage.
Cela fera des frustrés mais peu importe.
Contribuez positivement au lieu de predire le malheur, l'echec ou le statu quo.
Un peuple, un but, une foi.
Le FMI parle de croissance., la question est il y a croissance pour qui. La population qui a rejeté le programme de Macky n'a pas vu l'ombre d'une croissance mais plutot une descente aux enfers malgré les promesses mirobolantes en début de mandat. Le constat est plutot sombre sur l'héritage que laisse le PSE: un budget prévisionnel faux à revoir à la baisse, un endettement qui dépasse les normes admises et qui va plomber pour des années et des années l'investissement productif contrairement à l'investissement de 12 ans pour l'essentiel dans des éléphants blancs et/ou dans les poches de certains escrocs et dans les dépenses administratives. Bref l'héritage ce sot des finances aux caisses vides et un endettement faramineux et des chapelets de scandales posant des risques énormes pour le pays. C'est ce cadeau empoisonné qu'aura à gérer les nouvelles autorités auront à faire face.
Maintenant quand on ne maitrise pas les rouages et règles de l'économie on peut se taper des titres pompeux vides de sens pour s'auto glorifier. L'économie et les finances du pays ont été mal gérés malgré les campagnes médiatiques intempestives grassement payées, gérées et manipulées par les anciens resposables en particulier des finances avec des titres pompeux sur des performances fictives mises à nu de manière diplomatique par le FMI. Cette fois ci 'il semble qu'il n'y a pas eu de malettes. En finances et économie 1+1 sera toujours égal à 2 sauf au pays de cocagne ou tout est permis.
Man Mii
En Mai, 2024 (10:55 AM)Synthèse : le gouvernement sénégalais s'engage a faire comme les autres gouvernements qui ont précédé celui de sonko .
Le PSE le programme de Macky tant décrié va continuer .
Le projet de sonko est inefficace d'ailleurs il a promis de le revoir et sa mise en œuvre pourrait être au troisième trimestre: 2025.
Le livre solution doit aller dans les bibliothèques de la mévente.
Conclusion : Sonko et cie devaient savoir qu'ils ne sont pas plus intelligents et plus courageux que Wade et Macky qui ont pu travailler avec les institutions de bretonne Woods ( FMI Banque Mondial ).
Ceux qui croyaient exclusivement au fer , or , zircon , phosphate ,impôt de sonko pour le développement du Sénégal n'ont qu'à déchanté .
Sonko n'est pas plus intelligent que ces prédécesseurs .
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