« Une affaire d'été et pas une affaire d'Etat » : ce sont les mots d'Alexandre Benalla, qui s'est exprimé sur TF1.
Dans un exercice de communication rôdé, l'ancien collaborateur du président Emmanuel Macron s'est justifié pendant 26 minutes lors du Journal télévisé de 20 heures ce vendredi 27 juillet. Il s'agit pour lui d'une histoire « banale », de droit commun. Quelques heures après l’enregistrement de l’interview, vendredi en matinée, on a appris que deux nouvelles plaintes visent désormais Alexandre Benalla.
Vendredi 28 juillet dans l’après-midi, deux militants communistes ont porté plainte contre X pour « violences » : Alexandre Bennala et Vincent Crase, un de ses proches, sont explicitement visés.
Trois heures avant l'incident de la place de la Contrescarpe à l’origine de l’affaire, les deux hommes ont également procédé à une autre interpellation musclée. Cela s’est passé dans le Jardin des plantes : une jeune femme, qui fait partie d'un groupe de militants, filme leur parcours. Dans cette vidéo révélée par le journal Libération, on voit Alexandre Benalla et Vincent Crase protester contre la vidéaste. La jeune militante est ceinturée à la taille - d'après son récit - puis plaquée contre un arbre, alors que filmer dans la rue ou en lieu public n'a rien d'illégal.
Dans la première affaire, la plus connue, les deux jeunes de la place de la Contrescarpe, eux, n'ont pas porté plainte, mais se sont constitués partie civile. Puis le Parquet de Paris, en miroir, a ouvert une enquête préliminaire pour « violences sur personnes dépositaires de l'ordre public ». Cela dans le but de savoir qui a commis des violences sur les CRS ce jour-là : ce qui pourrait éventuellement expliquer le comportement d'Alexandre Benalla, veulent croire ses avocats.
3 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (20:14 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:57 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (22:43 PM)Participer à la Discussion