Le préfet de Martinique, dans les Antilles françaises, a décidé jeudi 25 novembre d'instaurer un couvre-feu face aux violences urbaines nocturnes dans l'île, qui connaît comme sa voisine la Guadeloupe un mouvement de protestation, né d'un refus de l'obligation vaccinale des soignants, mais qui a dégénéré en crise sociale.
Les autorités haussent le ton en Martinique. Il était jusqu'à présent possible de circuler jusqu'à 22h. Désormais, ce sera 3 heures plus tôt : à 19h, pour tout le monde sans exception. Avec pour objectif « le retour à une situation apaisée » qui « permet(te) ensuite de dialoguer, de travailler, d'avancer », mais également « le retour du service public et la réouverture du système scolaire », a expliqué le préfet Stanislas Cazelles.
Une mesure prise après 4 nuits émaillées de violences sur l'île, notamment aux niveaux des barrages routiers tenus la journée par des grévistes et qui se transforment la nuit tombée en bataille rangée contre les forces de l'ordre, rapporte notre envoyé spécial Pierre Olivier.
Le préfet a d'ailleurs annoncé que cette nuit, le dispositif policier serait renforcé et plus mobile pour pouvoir suivre les déplacements des casseurs et « cibler les points les plus difficiles ». « Des groupes d'individus ont commis des dégradations et installé des barrages », et « des actes de violence ont eu lieu à l'encontre des forces de sécurité », a argué le représentant de l'État qui a ajouté que « onze personnes » avaient été interpellées et « plusieurs armes » saisies.
Les autorités haussent le ton en Martinique. Il était jusqu'à présent possible de circuler jusqu'à 22h. Désormais, ce sera 3 heures plus tôt : à 19h, pour tout le monde sans exception. Avec pour objectif « le retour à une situation apaisée » qui « permet(te) ensuite de dialoguer, de travailler, d'avancer », mais également « le retour du service public et la réouverture du système scolaire », a expliqué le préfet Stanislas Cazelles.
Une mesure prise après 4 nuits émaillées de violences sur l'île, notamment aux niveaux des barrages routiers tenus la journée par des grévistes et qui se transforment la nuit tombée en bataille rangée contre les forces de l'ordre, rapporte notre envoyé spécial Pierre Olivier.
Le préfet a d'ailleurs annoncé que cette nuit, le dispositif policier serait renforcé et plus mobile pour pouvoir suivre les déplacements des casseurs et « cibler les points les plus difficiles ». « Des groupes d'individus ont commis des dégradations et installé des barrages », et « des actes de violence ont eu lieu à l'encontre des forces de sécurité », a argué le représentant de l'État qui a ajouté que « onze personnes » avaient été interpellées et « plusieurs armes » saisies.
aMais pour le moment, aucun renfort venant de métropole n'a pour l'heure était annoncé, pas plus que la date de la visite du ministre des Outre mers. Une réunion s'est également tenue jeudi matin entre les autorités locales et l'intersyndicale à l'origine des barrages routiers.
Seule annonce pour le moment, à la demande des syndicats, tous les voyageurs qui se rendent en Martinique depuis la métropole devront désormais se munir d'un test Covid négatif, et cela, même s'ils sont vaccinés.
Pour apaiser la situation, le Premier ministre français Jean Castex avait notamment annoncé lundi la création d'une « instance de dialogue » afin de « convaincre et d'accompagner individuellement, humainement », les professionnels concernés par l'obligation vaccinale.
Les jeunes souffrent d’un côté donc ils se manifestent par la violence. Je condamne carrément.
Seule annonce pour le moment, à la demande des syndicats, tous les voyageurs qui se rendent en Martinique depuis la métropole devront désormais se munir d'un test Covid négatif, et cela, même s'ils sont vaccinés.
Pour apaiser la situation, le Premier ministre français Jean Castex avait notamment annoncé lundi la création d'une « instance de dialogue » afin de « convaincre et d'accompagner individuellement, humainement », les professionnels concernés par l'obligation vaccinale.
Les jeunes souffrent d’un côté donc ils se manifestent par la violence. Je condamne carrément.
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