
C’est une mesure sanitaire de plus, indispensable selon les scientifiques. Certaines écoles ont prévenu les parents bien en amont : « Oui, on a eu un mot des maîtresses dans les cahiers de correspondance. »
Mais l’information n’a pas encore circulé dans toutes les familles. Elle n’est pas parvenue aux oreilles de Christophe, papa de deux petites filles. « Je ne savais pas, avoue-t-il. J’ai entendu qu'il y avait des adaptations avec les masques. »
Pourtant, dès ce lundi en France, toutes les familles devront veiller à équiper leurs enfants avec les masques autorisés, notamment les chirurgicaux. Une mesure qui ne plaît pas vraiment aux premiers concernés. « Bah, j'aime pas trop, ça gêne un peu », raconte une enfant.
Une nouvelle contrainte pour les enseignants
Plus coûteux mais plus filtrants, ils devraient aider à réduire la propagation du variant anglais du virus dans les écoles. Une raison suffisante pour Christophe : « On a des masques chirurgicaux à la maison mais ils sont moins appréciés des enfants. Mais bon, on va s’adapter, de toute façon pas le choix. Il faut qu’on s’unisse pour mettre fin à cette crise ».
Les enseignants sont, eux-aussi, concernés. L’Éducation nationale a promis de leur fournir deux masques par jour. Pour Marianne, professeure des écoles à Valenton, dans le Val-de-Marne, en région parisienne, le contrôle sera difficile et ajoute une nouvelle contrainte qui prend du temps sur les moments d'apprentissage des enfants :
« C'est tellement compliqué et contraignant de leur demander un port du masque correct toute la journée sur la bouche et le nez. Le protocole nous prend déjà tellement de temps avec le changement de masque après le repas, le lavage des mains. Si, en plus, on devient des contrôleurs de masques, on aura encore moins de temps pour exercer le vrai sens de notre métier. »
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